Vulgarisation du projet de Constitution : Paul Moussa Diawara réussi le pari de la mobilisation à Kissidougou

La commune urbaine de Kissidougou a refoulé du monde ce samedi 9 août 2025 à la faveur de la marche patriotique, parrainée par le directeur national de la Marine marchande.

Paul Moussa Diawara qui est par ailleurs parrain de l’ensemble des 13 collectivités de Kissidougou et son équipe ont réussi le pari d’une mobilisation qui va rester longtemps dans les annales de l’histoire de cette ville.

L’occasion fut opportune pour les initiateurs de vulgariser le contenu du projet de la nouvelle constitution à l’intention des populations de Kissi Faramaya.

« Nous avons donc expliqué le contenu du projet de nouvelle constitution, les innovations, les éléments nouveaux liés au quota des femmes sur l’ensemble des listes électorales s’agissant des élections, mais aussi de la gratuité de l’éducation, la santé pour tous. Donc, c’est avec beaucoup de fierté que nous avons retrouvé aujourd’hui la population de Kissidougou avec laquelle nous avons fait cette marche. Donc, vraiment, nous sommes fiers, nous sommes heureux, nous sommes contents. C’est un pari vraiment gagné. Et je pense que c’est une tournée mémorable. Kissidougou a montré vraiment sa mobilisation pour venir écouter l’acteur politique que je suis, pour venir écouter l’explication du contenu de ce projet de nouvelle constitution en français, en langue de kissi, en langue maninka et dans les autres langues nationales », a rapporté le directeur national de la Marine marchande.

Cette marche patriotique a été organisée dans la commune urbaine à la suite d’une tournée dans les 12 sous-préfectures de Kissidougou la semaine dernière avec le même objectif. Celui d’amener les citoyens de ces différentes localités à s’approprier le contenu de la loi fondamentale qui va être soumise au référendum le 21 septembre prochain.

De part et d’autre, Paul Moussa Diawara a le sentiment que ses compatriotes comprennent bien les explications qui sont données par lui et son équipe.

« On est passé de sous-préfecture en sous-préfecture en s’exprimant en langue du terroir. On a expliqué et on a donné des centaines d’exemplaires notamment aux autorités partout où on est passé, pour expliquer aux populations le contenu du projet de la nouvelle constitution. Donc, après notre départ, cet exercice ne devait pas s’arrêter. Et ça ne s’est pas arrêté. Parce que les centaines d’exemplaires partagés dans chaque sous-préfecture devaient permettre d’occuper les enseignants, les cadres à la retraite pour expliquer aux autres citoyens le contenu du projet de nouvelle constitution axé sur le septennat, la gratuité de l’éducation, la gratuité de la santé et le contenu local etc. », rappelle-t-il.

Le parrain des 13 collectivités de Kissidougou est convaincu que c’est un travail laborieux qui a été effectué par le CNT et qui a porté sur la consultation du peuple à travers les différentes régions de notre pays. Il pense que les populations se reconnaissent dans cette constitution.

« Quand vous parlez du quota des femmes sur toutes les listes électorales de toutes les élections, quand vous parlez de la gratuité de la santé, la santé est extrêmement importante, quand vous parlez de l’introduction des langues nationales, au même titre que le français, dans l’enseignement, dans l’administration, comme au Sénégal, le Wolof, etc. Quand vous parlez du contenu local, tout ça, ce sont des observations faites par les citoyens guinéens à travers la consultation qu’avait organisée le CNT. Donc, aujourd’hui, c’est une constitution qui porte sur l’expression de la volonté populaire des guinéens. Je crois que c’est une constitution que les gens ont comprise, et chaque fois qu’on parlait de ces éléments novateurs, c’était suivi d’applaudissements. Ça montre déjà l’adhésion de la population de Kissidougou à cette nouvelle constitution », estime Paul Moussa Diawara.

La marche patriotique a été suivie d’un meeting géant à la place des martyrs. Paul Moussa Diawara et son équipe sont toujours sur le terrain. Après la tournée dans les sous-préfectures et la marche, ils comptent continuer le travail avec le porte-porte.

Sékou Diatéya