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À la suite des plaidoiries et réquisition dans l’affaire opposant le Général Sadiba Koulibaly à l’État guinéen, le juge Abdourahmane Diallo a mis l’affaire en délibéré pour décision être rendue après la pause. Mais avant la suspension de l’audience, le juge audiencier à donné la parole aux différents prévenus.
Quant au Général Sadiba Koulibaly, il a plaidé pour la cause de ses gardes qui, selon lui, se sont retrouvés au mauvais lieu et au mauvais moment le 4 juin 2024 lors de la descente musclée des éléments des forces spéciales à son domicile situé à Kountia.
« Tout d’abord, je vais commencer par remercier, les enquêteurs en passant par votre tribunal, nos avocats et même la partie civile. Monsieur le Président, la première des choses, j’aimerais que vous teniez compte de la situation des jeunes qui ont eu le malheur de se retrouver au mauvais lieu et au mauvais moment. S’ils n’étaient pas de service ce jour chez moi, ils n’allaient pas être là. Ils possèdent des armes comme tout autres militaire. Ils étaient carrément déployés chez moi sous l’ordre de leur hiérarchie. Les armes qu’ils ont les ont été dotées régulièrement. C’est des gens qui sont prêts à servir la nation. Si aujourd’hui, ils encourent quelques choses, je ne voudrais pas qu’on donne de mauvais exemple. C’est pourquoi je plaide pour leur libération.
En ce qui me concerne, je n’ai aucune rancœur contre personne. Ce que Dieu a destiné pour chaque être humain arrivera. Au moment je suis revenu en Guinée, si je cherchais à rencontrer directement Monsieur le Président lui-même, même s’il ne me faisait pas une largesses financière mais il allait me remercier. Mais je n’ai pas voulu violer l’hiérarchie, je suis rester derrière mon ministre pour respecter les procédures. Mais après, j’avais l’intention de rencontrer Monsieur le Président. Je suis venu pour répondre à la souffrance de mon personnel à Cuba. C’est Dieu qui a voulu que la chose se passe ainsi. Quelque soit l’issue de cette affaire, je me remets à Dieu. Durant tout mon service , je n’ai jamais manqué à un Chef. Je me soumettrez à votre décision. Monsieur le président, je voudrais en tant que père de famille que vous êtes, de tenir compte de la situation de ces gardes. Le cas de N’ganif Kourouma surtout, il n’a pas été arrêté le 4 juin. Lui, il a juste voulu me déposer à la présidence. C’est arrivé à la présidence qu’il a été arrêté. Mohamed Coumbassa lui, était chez moi au mauvais moment. Mais c’est mon destin. On ne peut pas fuir son destin », a-t-il plaidé avant que le tribunal ne mette l’affaire en délibéré pour décision être rendue après la pause.
À suivre !