Surpopulation carcérale : le ministre de la justice veut désengorger les prisons

il y a 10 mois 126
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Alphonse Charles Wright compte désormais concrétiser son plan d’action relatif à la lutte contre la surpopulation carcérale.

Le ministre de la justice et des droits de l’homme a déjà instruit les procureurs généraux des cours d’appel de Conakry et Kankan à cet effet.

Au terme de la mission d’inspection à mi-parcours dans les juridictions à Conakry, le Garde des Sceaux a tenu à préciser que les fonds ont été déjà débloqués pour la tenue des audiences criminelles sur l’ensemble du territoire national, à l’effet de réduire le surpeuplement dans les prisons.

Ce n’est pas tout, Alphonse Charles Wright avait auparavant aussi lancé les travaux de rénovation et de construction des établissements pénitentiaires, dont certains sont en phase de finition. Déjà, annonce-t-il: « À Coyah, bientôt on va nous rendre les clefs, du côté de Macenta aussi »

En plus de ses mesures, l’ancien procureur général près la cour d’appel de Conakry va également renforcer les missions de contrôle des cabinets d’instruction par les présidents des chambres de contrôle de l’instruction. À en croire le ministre, « ce sont les cabinets d’instruction qui ordonnent la privation de liberté des citoyens qui, parfois avec les délais légaux que le code de procédure pénale prévoit, ils se disent on a le temps, on n’est pas pressé. Cependant, ce sont des personnes qui sont privées de leur liberté. Nous avons demandé aux présidents des chambres de contrôle de l’instruction de jouer leur rôle, c’est-à-dire de contrôler les magistrats instructeurs qui ont souvent le monopole de mandat pour placer les gens en détention, pour que les délais de détention soient respectés et que les délais de prorogation de la détention puissent être respectés en organisant un débat contradictoire tel que prévu par les dispositions du code de procédure pénale », a-t-il relevé.

Faut-il le signaler, la surpopulation carcérale aggrave la promiscuité et les risques de conflits. Elle renforce l’inactivité et réduit le dialogue et la prise en charge par les agents pénitentiaires. Elle rend également plus difficile l’accès aux soins et affaiblit les liens familiaux et les efforts de réinsertion.

Alhassane Fofana

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