Restaurer la confiance et ouvrir le dialogue : un impératif pour le développement de la Guinée [tribune]

Un pays aspirant au développement ne peut étouffer les petites et moyennes entreprises, qui servent inévitablement de vitrine lorsque le monde entier tourne son regard vers lui. C’est même plus efficace qu’un branding accroché sur un panneau publicitaire. #Guinee #Branding.

Les investisseurs, tout comme certains touristes, sont attirés par la possibilité de mener des activités commerciales et de réaliser des profits dans un environnement paisible. Ni les investisseurs, ni ces touristes ne songeraient à investir dans un pays où l’incertitude prédomine. Lorsque le climat d’affaires est perturbé par le manque évident de sécurité, de facilité et de tranquillité, attirer l’attention devient une entreprise compliquée.

Si nous voulons ouvrir nos frontières aux investisseurs étrangers ou inspirer confiance aux nationaux pour investir massivement, il faut être plus ambitieux dans la mesure du possible. En priorité, restaurer la confiance doit être le meilleur fonds de commerce d’un leader, assurant ainsi une relation saine et solidaire entre les gouvernants et les gouvernés.

Dans un pays normal, on ne souhaite jamais faire face à un déficit de confiance, car elle peut être le soubassement de l’échec. Évoquer l’échec signifie compromettre le projet commun, que je nommerai la Guinée. Personne n’a intérêt à voir ce pays sombrer, et malheureusement, nous ne sommes pas loin de cet état de fait.

Cependant, quand la situation se dégrade, il faut reconnaître que le chemin suivi est sinueux. Il est tout naturel de reculer, réunir les gens autour de la table pour retrouver la bonne voie. L’entêtement, surtout en période de difficulté, est la pire des attitudes.

En cette période critique, nos dirigeants doivent être guidés par l’amour et la paix. Il est impératif qu’ils établissent un corridor de dialogue afin de préserver ce qui subsiste en mobilisant l’intelligentsia de notre pays de manière efficace, autour d’un projet Guinee.

Le cri de détresse du peuple doit être compris et des solutions existent. Il suffit d’ouvrir le dialogue et de donner la chance à ceux qui peuvent comprendre la souffrance du peuple d’apporter des réponses aux problèmes. Un gouvernement d’union nationale, teinté de compétence pourrait, peut-être, sauver les meubles. La main du colonel ne devrait plus trembler, il faut agir.

Mamadou Aliou Pandje Balde

NB : le titre est de la rédaction

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