Radio rurale de Guinée : le nouveau DG, Ibrahima Sory Cissé, décline ses priorités après sa prise de fonction

Plusieurs directeurs généraux et les directeurs généraux adjoints nommés au sein du Ministère de l’Information et de la Communication (MIC) ont été installés ce mardi 18 mars 2025 dans leurs différentes fonctions respectives.

Il s’agit entre autres du directeur général des radios rurales de Guinée, du directeur du centre de formation, du directeur général de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP), de la directrice générale adjointe du journal HOROYA et de la confirmation du directeur général, le directeur général du fonds d’appui au développement des médias.

Ces nouveaux promus ont pour vocation de développer ces structures, avec un bon sens de l’engagement, de l’éthique et du professionnalisme. Ils doivent être des acteurs majeurs du changement et du développement au sein de leurs entités respectives, promouvoir une communication responsable, transparente et inclusive, tout en étant à l’écoute des attentes de la population.

Nouvellement installé dans ses fonctions, le nouveau directeur général de radio rurale de Guinée, Ibrahima Sory Cissé, a livré ses premiers sentiments à l’endroit des nouvelles autorités du pays et plus particulièrement au Chef de l’État qui lui a renouvelé sa confiance. «J’exprime un sentiment de réconfort et de fierté, doublé de remerciements à l’endroit du chef de l’État, le Général d’Armée Mamadi Doumbouya pour la confiance placée en ma modeste personne, en me nommant d’abord DGA de la radio rurale de Guinée il y a de cela 2 ans, et aujourd’hui sur proposition de monsieur le ministre de l’information et de la communication, DG de la radio rurale de Guinée. Je me dis qu’il faut remercier le chef de l’État pour son leadership et son esprit de développement qu’il met à l’actif des Guinéens au jour le jour. Sentiment de fierté et de réconfort également à l’endroit de monsieur le ministre de l’information et de la communication, qui a cru en moi en me proposant à ce poste, pour investir mes compétences dans ce domaine. Et je voudrais vraiment vous remercier, Son Excellence Fana Soumah, pour le choix, non seulement, et l’encadrement aussi»

Poursuivant, l’ancien directeur général adjoint de la radio rurale de Guinée a livré ses priorités. «Les priorités c’est de continuer à revoir la grille des programmes. Vous savez la radio c’est deux éléments principaux, c’est l’écran sonore et la grammaire journalistique. L’écran sonore c’est que aucun auditeur ne doit souffrir en écoutant la radio, donc il faut mettre des équipements de collecte, de traitement et de diffusion de qualité pour que l’écoute soit favorable au niveau des auditeurs. C’est un pari pour un premier temps qui était difficile, au moment où M. Fana Soumah prenait fonction. Mais aujourd’hui, ce pari est sur le point d’être gagné.»

Sur le plan portant sur la grammaire journalistique, ce professeur d’université promet de tout mettre en œuvre pour la qualification du personnel pour le bonheur des auditeurs. «Nous allons travailler sur la grammaire journalistique, qui est la formation. Même si vous dotez les radios de tous les équipements performants du monde, la ressource humaine qui doit l’utiliser, si elle n’est pas de qualité, ces équipements seront sacrifiés. Donc nous allons y travailler pour perfectionner le personnel de la radio rurale de Guinée.

L’autre aspect, il faut aussi assurer la question d’énergie. Nous sommes aujourd’hui, comme tu le disais, 38 radios rurales au lieu de 30. On a aussi des radios qui doivent être installées dans les jours qui viennent.

Et il faut assurer la continuité de la fourniture de l’énergie au niveau de ces radios rurales.

Aujourd’hui, grâce à l’implication personnelle de M. le ministre de l’Information et de la Communication, il y a 26 radios rurales qui sont dotées de systèmes photovoltaïques. Ces radios-là tournent 24h sur 24, tout cela c’est grâce aux prouesses du gouvernement guinéen.

Parce que le problème des radios rurales dans les temps, c’était la question d’énergie. Les radios fonctionnaient de 7h à midi elles décrochaient pour reprendre de 18h à 0h. Mais aujourd’hui, avec la mise à disposition des systèmes photovoltaïques à 26 radios rurales, l’espace médiatique est occupé parce que les radios fonctionnent en continu»

Par ailleurs, le directeur général de la radio rurale de Guinée a profité de l’occasion pour inviter ses amis et collaborateurs dans les différentes stations rurales d’être disponibles, d’aller à la rencontre des dépositaires du savoir et des paysans détenteurs des secrets sur le plan traditionnel, les écouter, comprendre ce qui s’est passé et puis enseigner la nouvelle génération. «Je le disais tout de suite que nos radios sont des radios écoles. Il faut aller à la rencontre des paysans, des hommes qui tiennent les secrets sur le plan traditionnel, les traditionnalistes pour les écouter, comprendre ce qui s’est passé et puis enseigner la nouvelle génération pour que notre histoire ne soit pas falsifiée, pour que notre histoire ne subisse pas l’empreinte occidentale. Et aussi, je voudrais profiter de votre micro et remercier une fois de plus M. le ministre de l’Information et de la Communication pour ce qu’il a fait pour la radio rurale du Guinée, pour la radio tout court en Guinée. Vous n’êtes pas sans savoir que quand il prenait fonction, beaucoup de radios n’émettaient pas. Ou les radios émettaient en dents de scie. Aujourd’hui, grâce à son implication personnelle, grâce à son leadership, il a mis en action sa machine relationnelle pour pouvoir nous mettre à disposition les ressources qu’il faut. C’est ce qui fait que nous sommes aujourd’hui à 32 stations».

Parlant des faits, Ibrahima Sory Cissé a laissé entendre qu’en tant que directeur, «c’est la première fois, en tant que spécialiste de radio rurale et communautaire, que je comprenne, que je classe dans mon agenda la création de deux radios en une semaine par l’État Guinéen. Il s’agit des radios de Sabadou Baranama et la radio de Lola. Sinon, les radios rurales ont toujours été financées, installées par les partenaires au développement. Mais aujourd’hui, l’État Guinéen reprend la main sur ces médias. L’État Guinéen reprend la main sur l’équipement aussi de ces médias. Et je voudrais juste rappeler que chaque station de radio rurale rétablie, relancée, c’est le retour de l’État dans ces localités».

Mamadou Yaya Barry

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