Procès 28 septembre : « les partenaires n’ont pas apporté de financement pour l’instant » (Charles Wright)

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Alphonse Charles Wright a apporté ce vendredi 12 mai 2023, des précisions sur le financement du procès des massacres du 28 septembre 2009.

En marge d’une réunion du comité de pilotage dudit procès, le garde des Sceaux a déclaré qu’il est financé par le budget de développement national (BND). C’est pourquoi, il a sollicité l’appui des partenaires techniques et financiers à l’effet d’alimenter les deux comptes qui ont créés à cet effet.

« C’est sur le budget de développement national (BND) que le procès est financé. Ce qui veut dire que les partenaires techniques et financiers n’ont pas pour l’instant apporté de financement par rapport à l’alimentation des deux comptes qui ont été créés à cet effet au niveau de la banque mondiale », a-t-il indiqué.

Il s’agit d’un compte spécial pour l’indemnisation des victimes et d’un second compte pour l’organisation du procès qui s’occupe du paiement des primes des magistrats, des greffiers, la restauration des accusés…

Charles Wright précise que le budget de son département pour la session 2022 n’avait pas prévu le procès du 28 septembre.

«Nous étions obligés de procéder à un réaménagement avec mes cadres techniques jusque-là pour alimenter les comptes, ce qui n’est pas suffisant. Il faut tout de suite ramener le débat en comité de pilotage pour que ces questions soient vraiment discutées et que des solutions soient adoptées »,a-t-il ajouté.

Sur le court terme, il a été décidé par le comité, l’adoption d’un nouveau plan de sécurisation du procès.

« À un moment donné, il y avait eu débat autour de la sécurisation où on disait qu’il y avait 750 agents de sécurité qui ont été déployés et que par semaine cela nous coûtait 419.700.000 GNF, c’était colossal. Moi, je me suis dis qu’il faut revoir. Que seules les personnes qui sont déployées puissent bénéficier des primes. Pour que cela soit mis en œuvre il faut réadapter le plan de sécurisation, c’est ce qui a été examiné et adopté aujourd’hui »,a annoncé le ministre de la justice et des droits de l’homme.

À en croire le ministre, le processus, en ce qui concerne le paiement des primes des agents qui sécurisent le procès du point de vue d’assistance de la gendarmerie et de la police, est en cours. A cet effet, il a signalé avoir renoncé à ses primes pour satisfaire ces agents. Car, pour lui, le plus important est d’offrir des conditions nécessaires à tous les acteurs pour que le processus qui est entamé puisse arriver à terme dans l’intérêt supérieur du peuple de Guinée, au nom duquel cette justice est rendue.

Alhassane Fofana

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