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Près de deux ans après son ouverture, le procès des événements tragiques du 28 septembre 2009, a connu son épilogue ce mercredi 31 juillet 2024.
Dans son verdict historique, le juge Ibrahima Sory II Tounkara, a condamné les principaux accusés à de lourdes peines, notamment Moussa Dadis Camara, Thiegboro Camara et Aboubacar Toumba Diakité, reconnus coupables de crimes contre l’humanité.
La décision réjouit Mamady Kaba de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique, qui a longtemps souhaité que justice soit rendue.
« Je me réjouis de la sérénité qui a caractérise ce procès et la Clémence dont la justice a fait preuve. Il n’y a pas eu de victoire d’un camp sur un autre, mais plutôt celle du droit sur le reste. En définitive, c’est la justice guinéenne qui triomphe sur l’arbitraire. Personne ne s’attendait à ce que notre pays réussisse à relever un défi aussi important en un temps relativement court. », s’est-il réjoui d’entrée lors d’un entretien avec notre rédaction, ce jeudi 1er août 2024.
Pour l’activiste, la fin de ce procès historique doit marquer le début d’un véritable processus de réconciliation nationale, susceptible selon lui, de fédérer les énergies de l’ensemble des filles et fils de ce pays.
« Plus que jamais, une opportunité nouvelle s’offre à la Guinée pour une réconciliation nationale susceptible de s’ériger en engrais pour nourrir les racines de notre jeune démocratie, de l’Etat de droit et de notre vivre ensemble. J’en appelle au sens du pardon de tous les Guinéens afin que, dans un futur proche, nous célébrions l’unité recouvrée de notre nation, afin de bâtir, main dans la main la Guinée de nos rêves les plus lointains. Rien n’est encore perdu. », a-t-il insisté.
Cette personne ressource au sein du Conseil National de la Transition appelle le Président Mamadi Doumbouya, à user de son pouvoir pour unir les cœurs des Guineens, en vue d’œuvrer ensemble pour l’avenir du pays avec plus de confiance.
L’ancien président de l’institution indépendante des droits humains en Guinée, demande également à la communauté internationale d’accroître ses efforts d’accompagnement pour favoriser l’indemnisation des victimes, des événements douloureux.
Hadja Kadé Barry