Les deux finalistes de la présidentielle iranienne du 5 juillet incarnent deux courants de la vie politique iranienne : le camp ultraconservateur et le camp réformateur. Mais Said Jalili et Massoud Pezeshkian ont adopté un discours policé. Fidèles au guide suprême et aux fondements de la République islamique, les deux candidats ont cependant une approche différente sur la question du dialogue avec les États-Unis.