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Il y a près de trois semaines, le ministre de la justice garde des sceaux a enjoint au procureur général près la cour d’appel l’ouverture sans délai des informations judiciaires contre des cadres du ministère de l’environnement. Il a été plutôt demandé au procureur général de poursuivre ces cadres pour des faits graves qui peuvent conduire à la suspension de la Guinée par les instances internationales en la matière. Il s’agissait du No2 de ce département, le secrétaire Général Dr Karim Samoura, du Directeur Général de la faune et de la flore, Mohamed Fofana, du Directeur Général de l’office du bois Sidiki Kourouma et point focal de CITES Guinée. Il est reproché à ces cadres des faits présumés de coupes illégales de bois, constitution d’un dépôt de produits forestiers sans bordereaux d’entrée et de sortie et sans fiche de sortie, vente et exportation de produits forestiers sans certificat d’origine et entre autres.
Depuis la publication de ce communiqué, c’est le statuquo. Apparemment, aucune action n’a été menée par la justice pour faire évoluer le dossier, alors que le Président du CNRD fait de la lutte contre la corruption une priorité de la transition. Cela n’est pas un vain mot. L’homme du 05 septembre l’a démontré dans maints dossiers. C’est peut-être celui-ci qui fait exception. En atteste bien évidemment ce sentiment largement partagé dans l’opinion.
« Curieusement, les mis en cause, malgré les faits graves à eux reprochés, sont maintenus à leurs postes respectifs et continuent, à cet effet de vaquer à leurs occupations comme si de rien n’était. », souligne un observateur.
Pour justifier cette clémence, on entend, qu’il y a des liens de famille entre des membres influents du CNRD et l’un des cadres poursuivis.
Dans le prochain article nous reviendrons en détail sur ce dossier qu’on aurait déjà rangé dans les placards. En tout cas, ça a tout l’air.
Mognouma