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Les enseignants contractuels communaux non retenus de Pita ont boycotté ce lundi 17 mars. Ils se sont ainsi rassemblés à la Maison des jeunes où ils ont exprimé leur colère contre cette situation.
De la Maison des Jeunes, ils se sont rendus à la Direction Préfectorale de l’Éducation (DPE). Là, ils ont été reçus par le Directeur Préfectoral de l’Éducation. Tout au long de leur marche, ils scandaient des slogans tels que : « Vive la CNTG ! Vive la FSPE ! Vive l’école guinéenne ! Vive l’éducation ! »
Interrogé par Guinéenews, Hady Diaby le DPE de Pita, a déclaré ceci :
« Ils sont venus pacifiquement nous exposer les raisons de leur manifestation. Nous leur avons fait comprendre que leur situation nous préoccupe également. Le besoin en enseignants est toujours là, malgré les efforts fournis par l’État. Le ministre, lui-même, a reconnu cette nécessité. Nous leur avons donc conseillé de garder patience, de prendre courage et de croire en leur destin. Nous ne sommes pas en mesure de les engager directement, mais nous transmettrons leur message aux autorités compétentes. »
Après leur passage à la DPE, les enseignants contractuels ont poursuivi leur mobilisation en se rendant à la Préfecture et à la Mairie, réitérant les mêmes revendications.
À chacune des étapes, Ousmane Chérif Bah, le coordinateur préfectoral des enseignants contractuels communaux non retenus de Pita martelait les mêmes plaidoyers : « Nous sommes ici pour dénoncer la négligence de notre dossier par l’État. Nous avons suivi toutes les étapes menant à notre engagement dans la fonction publique locale, comme les autres enseignants. Pourtant, après plus de deux ans, nous sommes toujours sans salaires ni primes. Certains de nos collègues sont décédés à la suite de l’annonce des résultats. Ils sont morts sans jamais recevoir le fruit de leur labeur. Nous demandons au président de la République de faire de notre dossier une priorité nationale. Car, comme on le dit souvent, l’enseignant peut être pauvre, mais il demeure un citoyen d’honneur. Le chef de l’État doit honorer ses enseignants. »
Faut-il souligner que ce dossier des enseignants contractuels continue de susciter de vives réactions, malgré l’engagement récent de 10 000 enseignants communaux dans la fonction publique locale.