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Alors que plusieurs formations politiques, placées sous observation dans le rapport d’évaluation du ministère de l’administration du territoire, s’empressent d’organiser leurs congrès pour éviter une suspension, l’ancien parti au pouvoir, le RPG arc-en-ciel, ne semble pas pressé d’entamer ce processus. Pour le parti dirigé par Alpha Condé, une transition n’a pas à obliger une entité à renouveler ses instances.
Interrogé à ce sujet ce samedi 1er février 2025, au siège du RPG à Gbessia, Boubacar Demba Dansoko, membre influent du bureau politique national, s’est montré très direct vis-à-vis du MATD.
Selon lui, l’organisation d’un congrès relève simplement d’un débat interne au sein d’un parti politique légalement constitué. “La question est très simple. L’organisation d’un congrès dans un parti politique relève de son organisation interne”, a-t-il réagi, précisant que “Chaque parti dispose de textes qui régissent son fonctionnement, et ces textes sont adoptés par ses instances. Mais ce congrès aura lieu quand le parti voudra, mais pas sous l’effet d’une injonction extérieure”, a-t-il ajouté.
Ce responsable du RPG s’interroge également sur la base juridique sur laquelle le régime du CNRD se fonde pour exiger des partis politiques l’organisation de leurs congrès. “Quel est le texte de loi qui stipule qu’un gouvernement d’exception a dans ses attributions des dispositions lui permettant de s’immiscer dans le fonctionnement interne d’organisations légalement constituées ?”, s’interroge-t-il.
Et Demba Dansoko de répondre : “Un gouvernement d’exception a une feuille de route qu’il doit suivre. S’il ne la suit pas correctement, c’est à lui de rendre des comptes au peuple”, a-t-il conclu.
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