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Malgré la présence des membres du gouvernement autour de la table de négociations ce lundi, 1er décembre 2025 pour tenter de désamorcer la crise qui secoue le secteur de l’éducation, la FSPE et le SNE ont opté pour la politique de la chaise vide.
Les deux structures syndicales, à l’origine de cette paralysie suite à l’échec des précédentes discussions, étaient absentes de cette rencontre cruciale.
Avant le démarrage des travaux, la partie gouvernementale, représentée par les ministres Jean Paul Cedy, Alpha Bacar Barry et Faya François Bourouno, aurait pourtant multiplié les tentatives d’entrer en contact avec Michel Pépé Balamou et Abdoul Gassim Barry, respectivement secrétaires généraux du SNE et de la FSPE. Ces démarches sont cependant restées vaines, leurs téléphones étant inaccessibles.
Interrogé sur les raisons de cette absence, le porte-parole du tandem FSPE-SNE, Aboubacar Djesto Camara a, d’entrée, déclaré que l’avènement du gouvernement autour de la table nécessite impérativement le retour de toutes les autres structures syndicales de l’éducation, mais celles qui se sont retirées.
Spécifiquement, les deux structures syndicales conditionnent leur retour autour de la table de négociation par la réintégration du SNAESURS qui s’était retiré, ainsi que celle du syndicat de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Aboubacar Djesto Camara, a insisté sur l’importance d’une approche inclusive. C’est pourquoi, il a invité le gouvernement à créer les conditions d’une large ouverture.
« Je crois que la seule présence du SLECG autour de la table ne pourra pas faire avancer le débat. Il va falloir que le gouvernement crée une large ouverture, avec la bonne foi, pour inviter toutes les parties. Lorsque le SNAESURS a claqué la porte, le gouvernement n’a même pas cherché à savoir de quoi il s’agissait. Ils les ont laissés partir », a-t-il déploré.
Il justifie leur absence en soulignant que les conditions favorables d’une véritable négociation ne sont pas réunies.
« Pour nous, cette rencontre est déjà une peine perdue, car le statut particulier, sur le fond, ne sera pas abordé. Ils cherchent seulement des poux sur un crâne rasé. Sinon, le SNAESURS, qui a claqué la porte pour la première fois, aurait dû être invité à revenir à de meilleurs sentiments. Mais cela n’a pas été fait. Si nous continuons d’y aller, rien ne changera concernant le statut particulier. Pourtant, la revendication principale tourne autour de ce statut. Voilà la seule raison de notre absence », a conclu le porte-parole.
Alhassane Fofana
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il y a 1 heur
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