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En vacances à Conakry après une saison conclue en beauté par un titre en Hongrie, Naby Keita a accordé un entretien à nos confrères du site sportif ConakrySports. Dans cet échange, l’international guinéen revient sur son parcours récent, ses ambitions, et livre un regard lucide sur la situation de l’équipe nationale.
Sacré champion de Hongrie avec Ferencváros, Naby Keita ajoute une nouvelle ligne à un palmarès déjà bien fourni. Mais ce titre a une valeur particulière, explique-t-il à ConakrySports : « C’est un trophée spécial parce qu’il arrive au bout d’une saison qui n’a pas été simple. Chaque trophée a une saveur spéciale parce qu’il représente un moment particulier de ma vie. »
Après un passage difficile au Werder Brême, où les blessures et le manque de rythme l’ont freiné, le milieu de terrain guinéen retrouve peu à peu ses sensations : « Je me sens bien physiquement. Je crois que je peux encore monter en puissance. »
Liverpool, Brême, Budapest : des choix assumés
Le parcours de Naby Keita depuis son départ de Liverpool a parfois suscité l’incompréhension. Pourquoi quitter un géant de la Premier League pour Brême, puis la Hongrie ? Le joueur répond avec clarté : « J’avais la possibilité de prolonger et rester à Liverpool. Mais je voulais plus de temps de jeu et un cadre différent. »
Quant à l’idée que le Werder aurait influencé sa décision de partir en Hongrie, il dément fermement : « Absolument pas. C’est l’envie de jouer au football et de prendre du plaisir qui ont motivé mon choix de venir à Budapest. »
L’engagement en faveur du Syli national
Absent de la sélection nationale depuis la CAN 2023, Naby Keita réaffirme son attachement indéfectible au Syli : « Si cela ne dépendait que de moi, je serais tous les jours en sélection. J’ai toujours été disponible pour le Syli National. »
Et sur le plan des résultats, il ne cache pas sa déception : « Les résultats en qualifications de la CAN nous ont tous fait mal. Quand on voit ce qui a suivi le limogeage de Kaba Diawara, on ne peut pas dire que cela a porté ses fruits. »
Loin des polémiques, Naby Keita livre une analyse profonde sur les faiblesses structurelles du football guinéen : « Il y a beaucoup de choses à régler pour avoir une équipe performante. Un projet se construit dans le temps avec des évaluations à chaque étape. Mais on veut tout avoir tout de suite.»
Des propos qui résonnent dans un contexte où la pression populaire et les décisions précipitées semblent dominer la gestion du Syli National.