Mois de l’enfant : à Fria, le directeur préfectoral invite les acteurs à prêter plus d’attention aux droits des enfants

il y a 10 mois 174
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

La préfecture de Fria à l’instar des autres localités du pays observe depuis ce jeudi 1er juin 2023, le mois de l’enfant. Au niveau préfectoral, la direction préfectorale de la promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables met l’occasion à profit pour interpeller davantage les partenaires techniques et financiers, les ONG locales et les médias sur l’absolue nécessité d’œuvrer à la protection du droit et du bien-être de l’enfant et à l’application des dispositions du code de l’enfant en Guinée.

« Nous sommes dans un mois où les 30 jours sont consacrés à l’enfant. Il faut rappeler que tout enfant a droit à la vie, à la santé, à l’éducation, au loisir et à la protection de façon générale. Concernant les préoccupations, l’enfance fait partie des priorités de l’Etat. C’est ce qui a amené l’Etat à créer un département en charge de la protection de l’enfant. Donc à ce niveau, il n’y a pas de souci. Le gouvernement est entrain de durcir l’arsenal juridique pour condamner les abus dont sont victimes les enfants. », assure Mohamed Lamine Morlaye Camara.

Parlant des défis, le directeur préfectoral de la promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables a souligné que malgré les efforts fournis, les droits fondamentaux des enfants sont toujours violés.

« Malgré tous les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, certains droits des enfants continuent à être violés. Parmi ces violences, nous pouvons parler de violence physique et morale et tout ce que vous pouvez imaginer. Quand vous prenez la société traditionnelle, elle continue à accentuer la violation des droits de l’enfant. On dit que l’enfant est né pour obéir, il n’a pas droit comme la femme à l’héritage. Ce sont là encore quelques facteurs qui continuent à entraver le respect des droits fondamentaux de l’enfant dans notre pays. », a-t-il regretté.

Pour finir, Morlaye Camara a lancé un appel aux ONG de défense des droits des enfants, les partenaires ainsi qu’aux médias pour un accompagnement de sa direction en vue d’une meilleure protection des droits des enfants.

« À tous les niveaux, il faut qu’on prenne le temps pour les enfants ; les accompagner dans leur éducation, dans l’amélioration de leur santé pour leur plein épanouissement. À ce niveau, l’Etat à un premier rôle, les parents, les ONG de défense des droits des enfants et particulièrement vous les médias pour la sensibilisation en faveur d’un changement de comportement au sein de nos populations. », a-t-il déclaré.

Pour rappel, la Guinée figure parmi les premiers pays ayant ratifié la convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant et la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Et depuis 1992, la Guinée consacre le mois de juin de chaque année, à la célébration de l’enfant.

Mosaïqueguinee.com

Lire l'article en entier