Mandiana : tentative de perturbation avortée lors de la grève des enseignants

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La grève lancée ce lundi 1ᵉʳ décembre 2025 par le Syndicat National de l’Éducation (SNE) et la Fédération Syndicale Professionnelle de l’Éducation (FSPE) n’a pas eu d’impact majeur à Mandiana.

Les établissements scolaires ont fonctionné normalement, malgré une tentative isolée de perturbation menée par un groupe d’élèves du collège Pathé Diallo.

Selon plusieurs témoins, alors que la majorité des collégiens étaient en classe, un petit groupe d’élèves connus pour leurs absences répétées a jeté des pierres sur les bâtiments scolaires, provoquant des moments de panique. Certains élèves ont quitté temporairement leurs salles avant de reprendre les cours grâce à l’intervention rapide des forces de défense et de sécurité, qui ont dispersé les fauteurs de troubles.

Mamadou Sow, élève de 10ᵉ année, décrit une scène inattendue et déplore l’attitude de ses camarades :

« Ce n’était pas une grève des élèves. Ça ne nous concerne pas. Ils ont très mal fait. Nous devons étudier. Nous étions en classe quand nous avons entendu les cailloux sur le toit, c’est pourquoi nous sommes sortis. Après, ils sont allés jeter des pierres dans une station et la police est intervenue. Ils n’auraient jamais dû faire ça », explique-t-il.

Au lycée Pathé Diallo, les jets de pierres ont également perturbé le déroulement d’une évaluation en cours.
« Après la montée des couleurs, nous étions en évaluation quand les collégiens ont commencé à jeter des pierres. Nous n’avons pas interrompu l’épreuve, car il s’agit d’une grève des enseignants, pas des élèves. Ils voulaient nous empêcher d’étudier alors qu’eux-mêmes étaient venus en tenue scolaire », regrette Salimatou Keita, élève du lycée.

Les actes de vandalisme ont ensuite continué au quartier ITS, près d’une station-service. Le président du conseil de quartier, Mory Sidibé, appelle les parents à plus de vigilance.

« Ce sont des élèves qui ne sont pas allés en classe qui sont venus jeter des cailloux ici. Nous avons dû les chasser. Les parents doivent mieux encadrer leurs enfants. Ils quittent la maison pour “aller à l’école”, mais n’y mettent pas les pieds. Une station n’est pas un lieu pour faire du désordre », affirme-t-il.

Grâce à l’intervention des forces de sécurité, le calme est revenu dans les différents secteurs concernés. Les cours ont finalement repris sans incident majeur dans tous les établissements de Mandiana.

Karifa Kansan Doumbouya, correspondant régional

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