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Suite aux changements climatiques observés dans le bassin du fleuve Sénégal, combinés à une variabilité accrue des précipitations, la communauté scientifique de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) estime qu’il est crucial de procéder à la vulgarisation d’une étude déjà effectuée pour réduire les risques potentiels aux inondations le long du bassin.
C’est dans ce cadre que les acteurs se sont réunis ce 5 septembre à Mamou, pour échanger sur les activités à mettre en œuvre.
Après avoir souhaité la bienvenue aux hôtes, Madame Bangoura née Hawa Touré de la cellule nationale de l’OMVS, évoque les objectifs de l’atelier qui sont : « vulgariser les résultats de l’étude d’actualisation du plan d’alerte; informer et sensibiliser les populations sur la nature ; l’ampleur et l’étendue des crues ainsi que les comportements à adopter en cas de monter des eaux ; distribuer les cartes d’alerte aux points d’information sur les crues et confirmer les contacts des crues. »
Au nom des autorités de l’OMVS, Kandas Tolno du Haut-Commissariat, rappelle que la rencontre de ce 5 septembre 2024 n’est qu’une suite logique des ateliers de 2021 et de 2023.
« Nos efforts sont à faire dans la communication et la sensibilisation des autorités et des acteurs sur le terrain pour prévenir les inondations dans le bassin. Parce que c’est la nature, on ne peut pas arrêter les inondations mais on peut atténuer leur effet. Cette étude du plan d’alerte aidera beaucoup les États si toutefois ils l’exploitent parce qu’elle détermine non seulement les zones insondables le long du fleuve Sénégal mais elle détermine aussi les zones de refuge en cas d’inondations, pour un peu éviter l’impact de ces dernières », a-t-il fait savoir.
Présidant l’atelier, le chef de cabinet du gouvernorat de Mamou, Mamadi Kandia Keita, a tenu tout d’abord à féliciter les acteurs et partenaires ayant initié cette rencontre. Pour lui, un tel événement revêt une importance capitale pour le pays en général et pour la région en particulier car dit-il : « cela vise à renforcer notre capacité à anticiper et à gérer les risques liés aux crues ».
Après Mamou, le même atelier sera organisé dans cinq jours dans la région de Kayes, au Mali, et continuera de se dupliquer dans les autres pays membres de l’OMVS.
Alpha Mamoudou BARRY