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Des voix s’élèvent pour demander des mesures plus fortes contre la HAC, alors que les commissaires Djènè Diaby et Ibrahima Tawel Camara ont reconnu avoir tenu des propos calomnieux à l’encontre des patrons des groupes de presse GFM, HADAFO MEDIAS et DJOMA MEDIAS.
À la faveur d’un entretien avec la rédaction de Mosaiqueguinee.com, ce mardi 18 juin 2024, le Président du réseau des journalistes Guinéens pour la protection sociale Mamadou Oury Diallo, a estimé que l’organe régulateur des médias en Guinée doit être dissous.
« La HAC doit être dissoute car elle constitue elle-même une menace pour la paix sociale désormais. Car au-delà des mensonges portés à la charge des patrons de médias qu’eux-mêmes ont démenti dans leur mea-culpa, ces deux commissaires de la HAC ont prêté au président de la transition et ses collaborateurs, des intentions qui risquent de prédisposer des Guinéens à de sérieuses confrontations d’avec les dirigeants de la transition. Donc la HAC à travers ses deux envoyés à Kankan ne fait plus dans la régulation, mais plutôt dans la diffamation, la médisance et la propagande. Certes elle s’est désolidarisée des propos tenus par ces deux missionnaires à Kankan, mais il reste évident qu’ils y ont été envoyés en mission officielle de la HAC. De ce point de vu ils devraient être préparés en amont en étant outillés d’éléments de langage essentiels pour ne pas sortir du cadre de la communication officielle. S’ils n’ont pas reçu cette consigne ferme, alors la conséquence directe est que l’institution pour faute lourde, doit aussi être dissoute par le président de la transition. C’est pourquoi la HAC n’a plus sa raison d’être, elle doit être dissoute par le président de la transition. En tant qu’institution de la République, en envoyant des gens en mission il y a un certain nombre de paramètres qui doivent être fortement réglés à l’avance. Mais on a bien constaté que la HAC dans la foulée de la sortie médiatique de ces deux commissaires à Kankan, vu la gravité de la situation, le caractère catastrophique de leur sortie avec des accusations à l’emporte pièces portant de graves accusations contre le président de la transition lui-même, on a constaté que la HAC a automatiquement suspendu les concernés pour faute lourde. C’est une décision remarquable venant des autorités de la HAC. Mais dans la même logique de responsabilité, la HAC mérite d’être dissoute par le président de la transition parce qu’avant d’envoyer une mission de communication à l’intérieur du pays, il y a des règles en amont. On prépare la mission dans tous ses aspects, c’est à dire l’aspect logistique, la mobilité, les frais de mission, l’objectif de la mission, pour ne pas altérer l’essentiel du message. Mais ce qu’ils ont dit, c’est tout à fait le contraire. Il y a eu une certaine légèreté, donc le président de la transition doit dissoudre la HAC », a-t-il lancé.
Il a par ailleurs sollicité la mise en place d’un autre organe régulateur de médias et un mécanisme de désignation de nouveaux commissaires, pendant cette période de transition.
Saidou Barry