Le scénario se répète à Madagascar: les militaires ont affirmé mardi "prendre le pouvoir" et ont acté de fait la fin de la présidence du contesté Andry Rajoelina, qui avait accédé une première fois au pouvoir par un coup d'Etat en 2009 dans des circonstances similaires. L'unité militaire qui s'est ralliée au mouvement de contestation généralisée dans cette île particulièrement pauvre de l'océan Indien a fait cette déclaration devant le palais présidentiel du centre d'Antananarivo, juste après un vote de l'Assemblée nationale destituant le chef de l'Etat, présumé avoir quitté le pays.