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Instaurer la confiance entre la justice et les justiciables reste le leitmotiv du ministre de la justice et des droits de l’homme. Pour y parvenir, Charles Wright met en avant la lutte contre la corruption et pratiques assimilées au sein de l’appareil judiciaire.
A la faveur d’une mission d’inspection qu’il a entamé le lundi 22 janvier 2024, Alphonse Charles Wright a annoncé le déploiement dès ce mardi, 23 janvier de plusieurs lanceurs d’alertes dans toutes les juridictions du pays. D’après lui, leur tâche va consister à la remontée d’informations relatives aux dysfonctionnement dans les instances judiciaires.
« La corruption au niveau du milieu judiciaire est savamment tissée. Mais personne ne dira qu’il fait les actes de corruption, mais parfois ça laisse à désirer. Un stagiaire qui ne travaille pas, n’a pas de salaire. Mais, qui cependant travaille avec un magistrat ou un greffier. Vous verrez qu’ils sont beaucoup plus enclins à servir de croix de transmission que n’importe qui. C’est pourquoi j’ai dit qu’on ne veut voir aucun stagiaire désormais »a-t-il mis en garde.
Dès ce mardi annonce le garde des Sceaux, des lanceurs d’alertes vont être déployés dans les juridictions de l’ensemble du pays.
« A partir de ce mardi, on va envoyer des donneurs d’alertes sur toute l’étendue du territoire. Ils ne seront pas là-bas pour accuser quelqu’un ni pour espionner, mais pour faire remonter au département les dysfonctionnements dans les juridictions notamment, les cas de corruption qu’ils vont constater ou recevoir du public pour que nous puissions prendre des dispositions. Après la remontée, une équipe d’inspection partira pour la vérification de l’information et s’il est établi nous prendrons notre responsabilité », a promis Alphonse Charles Wright.
Alhassane Fofana