À deux jours du second tour de l’élection présidentielle en Turquie, l’opposition fait monter les enchères sur la question migratoire et la présence dans le pays de millions de Syriens ayant fui la guerre. Dans les quartiers d’immigrés d'Istanbul, ce discours xénophobe pousse les étrangers ou les citoyens turcs récemment naturalisés dans les bras du président Recep Tayyip Erdogan.