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Après l’élimination inattendue du Ghana pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, un scandale monumental de corruption éclate. Plusieurs joueurs des Black Stars auraient acheté leur place au sein de l’équipe de Otto Addo.
L’élimination des Black Stars du Ghana pour la CAN 2025 a fait l’effet d’une bombe. En partageant les points avec l’Angola lors de la cinquième journée des éliminatoires (1-1), la sélection ghanéenne voit son rêve de participer à la prochaine édition du tournoi s’envoler. Une contre-performance d’autant plus retentissante qu’elle met fin à une série de plus de vingt ans de participation continue à la Coupe d’Afrique des Nations. Mais au-delà de l’échec sportif, c’est un scandale de corruption qui éclabousse la fédération ghanéenne de football.
Face à l’Angola, déjà qualifiée, le Ghana se devait de décrocher une victoire pour conserver un mince espoir de qualification. Jordan Ayew a rapidement montré la voie en ouvrant le score à la 18ᵉ minute. Mais malgré une domination apparente, les Black Stars n’ont pas su creuser l’écart. Pire encore, les Palancas Negras ont égalisé à la 63ᵉ minute grâce à Zini pour sceller le sort des Ghanéens. Cette élimination marque une descente aux enfers pour une nation qui, il n’y a pas si longtemps, se battait pour les premiers rôles sur le continent.
Corruption et favoritisme chez les Black Stars, un système gangrené
À peine l’élimination digérée, une autre affaire vient embraser les réseaux sociaux et les débats autour du football ghanéen. Selon les révélations du journaliste d’investigation français Romain Molina, lundi soir après la défaite du Ghana à domicile (1-2) contre le Niger, plusieurs joueurs auraient dû « payer pour intégrer la sélection nationale ». Romain Molina ne s’est pas arrêté là. Il a également pointé du doigt des problèmes d’ego et des querelles politiques internes autour de la sélection. Pour lui, le football ghanéen souffre non seulement d’un manque de vision, mais aussi d’un environnement toxique qui compromet les performances sur le terrain. « Corruption (certains joueurs ont acheté leur place dans l’équipe !), ego et politique : rien d’étonnant à ce que l’équipe nationale ghanéenne soit un gâchis », a écrit le journaliste d’investigation français.
Ces révélations ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux et ont déclenché une vague d’indignation parmi les fans. Nombreux sont ceux qui exigent des réponses de la Fédération ghanéenne de football et une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur ces allégations.
Les Black Stars, une dynastie en péril
L’histoire des Black Stars est marquée par des exploits mémorables. Avec quatre titres de champions d’Afrique, le Ghana reste l’une des nations les plus titrées du continent. Mais, cette élimination symbolise une rupture avec son passé glorieux. La participation mitigée à la Coupe du monde 2022, suivie d’une élimination prématurée lors de la CAN 2023, avait déjà laissé entrevoir des failles. Mais cette non-qualification pour 2025 est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Pour espérer retrouver sa place parmi l’élite, le Ghana doit entreprendre une refonte complète de son système footballistique. Cela passe par une transparence accrue dans les processus de sélection, une meilleure gestion des talents et une lutte sans merci contre la corruption.
L’élimination des Black Stars est une leçon amère, mais elle pourrait aussi servir de catalyseur pour un nouveau départ. Reste à voir si les dirigeants et les acteurs du football ghanéen sauront tirer les leçons de cet échec retentissant.
L’article Le gros scandale éclate après l’élimination du Ghana : « Ils ont payé pour… » est apparu en premier sur Afrique Sports.