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Le projet minier Simandou, c’est un marathon qui a commencé, à la suite de la signature d’une convention minière en 1997 pour le développement de Simandou. Ensuite, s’en est suivi des séries de non respect des engagements, des retards de développement, des scandales de géopolitiques et de corruptions. Au départ, Rio Tinto détenait la totalité des quatre (4) blocs du projet Simandou. Ensuite, Wining Consortium Simandou (WCS) est rentrée dans le projet. De la signature de cette 1ere convention minière du projet Simandou, entre l’Etat guinéen et Rio Tinto-SIMFER en 1997, à la date d’entrée de WCS dans le projet en 2019, c’est tout un tas de rebondissements. L’on peut même écrire un livre là dessus. Cependant, le projet minier Simandou est toujours resté, un projet minier à la traîne.
*Le 5 septembre 2021, un tournant décisif pour le projet minier Simandou !*
Le 5 septembre 2021 n’a pas été seulement une prise de responsabilité sur le plan politique de notre nation, mais aussi, une date qui marque un tournant important dans la vie du projet minier Simandou. Avant le 5 septembre 2021, le projet Simandou était un projet minier dormant. Personne ne pouvait te dire avec exactitude, quant est-ce que la production du fer débutera sur le terrain. Deux (2) partenaires stratégiques et importants pour le projet étaient incapables d’unir leurs efforts pour un développement rapide du projet Simandou. Mais avec l’avènement du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), le projet a été redimensionné pour une prise en compte effective des intérêts de l’État guinéen dans une approche de partenariat qui se veut gagnant-gagnant. Cette approche intègre le co-développement des infrastructures du projet Simandou, le développement rapide du projet Simandou tout en respectant le chronogramme, le respect du contenu local et la transformation locale.
Ainsi, dans cette convention de co-développement prenant en compte les intérêts de la Guinée, le projet minier Simandou a quatre (4) composantes :
(1) – Une Mine de 4 blocs détenus par Rio Tinto (Bloc 3 et 4) et WCS (bloc 1 et 2) ;
(2) – du chemin de fer appartenant à la Compagnie du TransGuinéen (CTG). La CTG est multi utilisateur. Il aura un train qui transportera les minerais de fer, mais aussi, un train pour transporter la population, les marchandises et les produits agricoles) ;
(3) – d’un port en eau profonde (Pour l’exportation du minerai de fer et, dans le futur l’importation et l’exportation des marchandises) ; et
(4) – un projet de transformation locale du minerai de fer en acier.
La convention de co-developpement, c’est aussi le développement rapide du projet minier Simandou. Le projet minier Simandou était un projet minier agonisant de 1997 à 2021. Grâce à la signature de cette convention de co-développement, le coût d’investissement (CAPEX) du projet a été drastiquement réduit et les investisseurs étrangers ont été rassurés. Du coup, la construction des infrastructures minières du projet a été rapide (Rail – Mines – Port). De nos jours, on peut donc affirmer sans risque de se tromper que le projet rentrera en production à la fin de cette année 2025 ou au plus tard en début d’année 2026. La production projetée par compagnie (Rio Tinto et WCS) en plein régime est de 60 millions de tonnes de fer par an. Ceci relève du travail gigantesque et d’un engagement patriotique du Président de la République de Guinée, le Général Mamadi Doumbouya, du Ministre Directeur de Cabinet de la Presidence, M. Djiba Diakite et des membres du Comité Stratégique de Suivi du Projet Simandou.
Ibrahima Kalil Keita
DG du Service National de Coordination des Projets Miniers