Kindia : un examen de sortie sous le signe de la rigueur et de l’espoir pour la jeunesse

L’École normale des instituteurs (ENI) de Kindia a servi de cadre au lancement de la première épreuve théorique de l’examen de sortie des écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle ce mardi 17 juin 2025. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités administratives, régionales, préfectorales et communales, ainsi que de tous les acteurs impliqués dans le processus. À cette occasion, plusieurs intervenants ont pris la parole pour saluer le bon déroulement de l’examen et adresser des messages forts aux candidats, rapporte un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Seydou Condé, inspecteur régional de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Emploi de Kindia, a présenté les statistiques tout en exprimant sa satisfaction.

Seydou Condé, inspecteur régional de l’enseignement technique professionnel et professionnel

« Au compte de la région administrative de Kindia, nous avons présenté 5 279 candidats, dont 228 filles. Ces candidats sont encadrés par 442 surveillants, 31 agents de sécurité et 34 personnels de santé, répartis dans 442 salles. Les examens se déroulent dans cinq centres : Kindia, Télimélé, Coyah, Dubréka et Maférinyah. Je peux vous rassurer qu’à ce jour, tout est rentré dans l’ordre depuis le lancement des épreuves. Cela reflète notre volonté d’organiser un examen inclusif, afin que tous les candidats soient pris en compte. Ils sont tous Guinéens, ils ont suivi une formation et méritent de passer cet examen dans de bonnes conditions. À Kindia, les épreuves théoriques durent quatre jours, suivies de sept jours pour les épreuves pratiques. J’invite donc tous les candidats à faire preuve de sérénité, à avoir confiance en eux-mêmes et surtout à ne pas compter sur une autre personne », a insisté M. Condé.

De son côté, Djanko Cissé, président de la délégation spéciale de Kindia, a souligné le rôle central du secteur éducatif dans le développement national.

Djanko Cissé, président de la délégation spéciale de Kindia

« Le secteur éducatif est un pilier essentiel pour préserver notre souveraineté nationale. L’arrivée des examens rappelle l’importance d’un enseignement sérieux, assuré par des encadreurs compétents et rigoureux. Aujourd’hui à Kindia, nous assistons à une étape cruciale de ce processus. Je souhaite vivement que notre région se distingue par de bons résultats, car l’ENI n’est pas une institution ordinaire. Elle a beaucoup apporté à la Guinée, tout comme les sage-femmes, les instituteurs et les anciens élèves issus du CFP de Kankan, de l’ENAM de Conakry et de l’École Nationale de la Santé. A cette occasion, je rends hommage aux premières promotions qui ont servi notre pays dans les domaines de la santé, de l’éducation et bien plus encore. Nous devons désormais travailler avec la nouvelle génération, en insistant sur un programme de formation sérieux et des épreuves accessibles aux candidats. C’est dans cette optique que l’examen prend tout son sens. Enfin, je remercie le coordinateur national, le gouverneur de Kindia, ainsi que le président de la République, le Général d’armée Mamadi Doumbouya, et son gouvernement, pour leur engagement dans la refondation du système éducatif », a déclaré le président de la délégation spéciale de Kindia.

Pour sa part, Sékou Zoe Sylla, coordinateur national, délégué pour la région administrative de Kindia, a transmis le message du gouvernement.

Sékou Zoe Sylla, coordinateur national délégué national

« Je suis ici au nom du président de la République, le général Mamadi Doumbouya, ainsi qu’au nom de madame la ministre de l’Enseignement technique, professionnel et de l’Emploi. Aujourd’hui marque la phase finale du processus de formation des apprenants : celle de la diplomation. Notre mission est de superviser, coordonner et veiller au bon déroulement des épreuves, dans la sérénité, la transparence et surtout sans fraude. Le mot d’ordre est clair : l’enseignement technique est la clé du développement de notre pays. Il est donc impératif que ceux qui en sortent soient des professionnels compétents et prêts à répondre aux exigences du marché de l’emploi. Récemment, certains mouvements observés chez les apprenants ne visaient pas à contester, mais à souligner les défis du niveau de formation. Notre objectif est désormais de livrer une main-d’œuvre qualifiée, capable de contribuer efficacement à la transformation de notre économie », a-t-il déclaré.

Kazaliou Diallo, élève-maître en enseignement général à l’ENI de Kindia, a fait part de sa motivation et de celle de ses camarades.

Kazaliou Diallo, élève-maître enseignement général à l’ENI de Kindia

« J’espère que c’est à travers des projets comme celui du Simandou que l’avenir économique et minier de la Guinée se dessinera. Pour ce qui est de nous, candidats, nous sommes pleinement prêts à affronter les épreuves de cette session 2025. Dans notre filière, aucune anomalie n’a été constatée. L’ambiance est sereine et je souhaite, si Dieu le veut, être le premier de Guinée, afin de mieux servir notre grande nation », a-t-il affirmé avec détermination.

De Kindia, Amadou Baïlo Batouala Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 628 51 67 96

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