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L’intersyndicale de l’éducation, regroupant le SNE et la FSPE, avait annoncé une grève générale et illimitée à compter du lundi 1ᵉʳ décembre 2025, après l’échec des négociations avec le gouvernement. La décision a été rendue publique tard dans la nuit du vendredi 28 novembre.
Cependant, dans la commune urbaine de Kindia, le constat du premier jour de débrayage est loin de refléter l’adhésion attendue.

Dans plusieurs écoles, l’atmosphère reste mitigée : certaines fonctionnent au ralenti, tandis que d’autres tentent de maintenir les cours tant bien que mal. À l’école primaire de Sambaya, la situation est particulièrement préoccupante, avec une absence notable d’élèves et de plusieurs enseignants. Du collège Tafory à l’école d’application, en passant par le lycée Kenendé et d’autres établissements de la place, les conditions demeurent moroses.
Il convient de rappeler que ce mot d’ordre de grève semble suivi avec légèreté, d’autant que l’un des leaders syndicaux à la tête du SLECG s’est désolidarisé du mouvement.
Par crainte de jets de pierres ou d’éventuelles violences, plusieurs écoles ont été contraintes de libérer les élèves afin de les mettre à l’abri.
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