Kankan : un jeune se donne la mort, après s’être fait voler le téléphone

Les faits se sont déroulés dans la nuit du jeudi au vendredi 2 août 2024 au quartier Sitakrou, situé dans la haute banlieue de la commune urbaine de Kankan.

Un jeune apprenti maçon, âgé de la vingtaine, s’est donné la mort par pendaison dans une maison en construction.
Selon nos informations, c’est suite au vol de son téléphone que le jeune a décidé de mettre un terme à sa vie.

« La victime s’appelle Sékou Kourouma, c’est le fils de ma grande sœur. Auparavant, il était orpailleur à Siguiri, vu qu’il était dans cette situation qui ne rassurait pas, ma grande sœur m’a appelé pour me dire de tout faire afin de rapprocher le petit à côté de moi afin qu’il puisse entreprendre quelque chose. C’est ainsi qu’il est venu et on faisait les activités ensemble. Donc, le mercredi passé il a rencontré un jeune garçon qui lui aurait dit d’aller arranger sa porte comme il est maçon. Du coup, il est allé avec la personne. Quand, ils sont allés, arrivés dans une maison, ce jeune lui aurait dit de lui prêter son téléphone Tecno Android, qu’il va mettre sa puce dedans pour appeler son frère pour qu’il vienne leur trouver à ce lieu précis. C’est ainsi, que le jeune a fui avec son téléphone et il ne l’a plus revu. Depuis, Sékou a complètement changé d’attitude, il n’était plus motivé dans le travail, à cause de son téléphone. Je lui ai dit en personne de laisser tomber ça, je l’achèterai un autre téléphone, de se concentrer sur le travail. Mais, toujours il ne faisait que penser à ça. Avant-hier, il m’a dit qu’il est malade et je lui ai dit d’attendre après je vais acheter des produits pour lui, parce que je lavais les habits. Hier, nous sommes restés ensemble jusque dans la soirée, pendant qu’il devait aller chercher le riz. La nuit est tombé jusqu’au petit matin, on n’a pas vu Sékou à la maison. Très inquiet, je me suis réveillée tôt, j’ai pris une moto taxi pour venir rapidement au chantier voir s’il est là, et c’est là que je suis venu trouver Sékou pendu, avec une corde que lui-même a cherché ou acheté », a expliqué son oncle maternelle Sékou Camara.

Cheick Mamady Condé, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com à Kankan