Kaloum : les épreuves du BEPC lancées dans un climat de rigueur et d’espoir

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Le coup d’envoi des épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a été donné ce lundi, 16 juin 2025 sur toute l’étendue du territoire national. À Kaloum, c’est l’École primaire du Centre qui a servi de cadre au lancement officiel dans cette commune stratégique de la capitale. Une cérémonie présidée par le président de la délégation spéciale de Kaloum, Bangaly Bangoura, en présence du directeur communal de l’éducation, Ibrahima 2 Yattara, et de plusieurs responsables du ministère de l’Enseignement préuniversitaire, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Cette année, Kaloum compte 1 221 candidats inscrits au BEPC, dont 629 filles, répartis dans 51 salles de classe sur trois centres. Le centre de lancement, à lui seul, regroupe 387 candidats, dont 229 filles, pour 13 salles, aménagées conformément au ratio de 30 candidats par salle.

Prenant la parole, Ibrahima 2 Yattara a tenu à rappeler les principes fondateurs de l’organisation des examens.

Ibrahima 2 Yatatara, DCE de Kaloum

« On est dans une phase d’exécution. Et pour la préparation des examens, il y a des étapes. Toutes les étapes qui nous ont été soumises, nous les avons exécutées à la satisfaction des services techniques. Et M. le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Paul, s’est dit satisfait. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, on se retrouve dans l’enceinte de l’école primaire du Centre, qui est un autre point de lancement… Je recommande que chacun respecte les codes de conduite. C’est ce qui doit nous diriger tous. Et le règlement intérieur des établissements. Personne n’a intérêt à tromper les enfants. Il faut que les parents comprennent que la Guinée s’est engagée dans un processus de qualification du système éducatif. On veut des cadres qualifiés, compétents et compétitifs. C’est tout ce qui manque à la Guinée. Car Dieu a fait de ce pays une nation potentiellement riche. Il faut des cadres qualifiés, des cadres compétents. Parce que la mondialisation et la globalisation nous imposent la compétition. On ne peut pas barrer la route à des pays membres de la CEDEAO. La liberté de circulation des personnes et de leurs biens est un droit reconnu. Donc, il faut que nos jeunes soient formés en conséquence. On ne doit pas les tromper. Cela doit se refléter dans les résultats que ces examens nous donneront. Nous comptons sur les jeunes guinéens. Nous espérons qu’ils se préparent en conséquence pour que la vision de 2040 les trouve prêts, afin de permettre à la Guinée de sortir de ce cercle vicieux de pauvreté, alors qu’elle devrait être un pays riche », a indiqué le DCE.

Même son de cloche chez Bangaly Bangoura, président de la délégation spéciale de Kaloum, qui a lancé un message rassurant aux familles et aux candidats.

Bangaly Bangoura, président de la délégation spéciale de Kaloum

« Aujourd’hui, c’est simple : on vient de sortir des classes, tout en demandant aux enfants de rester concentrés sur le sujet. C’est ce qu’ils ont l’habitude de faire tous les jours. Mais la seule différence cette fois-ci, c’est que c’est l’examen final. Parfois, cela peut faire peur. C’est beaucoup d’émotions qu’on a vécues. Personnellement, je suis venu pour, avec prudence, rassurer les enfants. Et aussi rassurer les parents qui verront cela à la télévision, pour leur dire que leurs enfants ne sont pas abandonnés à eux-mêmes. Nous sommes avec eux, de cœur et de pensée. Et j’ai confiance en eux, parce que moi-même, bien avant d’être à ce poste, je passais dans les écoles pour régler les questions liées au sport, à l’espace de révision, comme on l’a dit. Et je suis rassuré qu’il y aura beaucoup d’admis cette fois-ci. Le message, c’est de rester concentré. À l’endroit de tous, je recommande de respecter le protocole du travail. Vous savez, le respect du protocole protège les travailleurs », a laissé entendre monsieur Bangoura.

Pour sa part, Abdoulaye Fatoumata Traoré, délégué du centre, a insisté sur la responsabilité de tous les acteurs.

Abdoulaye Fatoumata Traoré, délégué au centre d’examen École du Centre

« Je suis là pour appliquer et faire appliquer les principes qui régissent le fonctionnement des événements nationaux en Guinée. Personne n’a intérêt à tromper les enfants. Ce sont des innocents. Nous devons construire ce pays. Ces enfants sont des adolescents. Nous ferons appliquer les principes comme il se doit. Tous les comportements visant à tromper les enfants doivent être bannis. Je le dis bien, ce sont des adolescents. Je dirais aux candidats d’être sereins. Ce n’est qu’une simple évaluation. Si les enfants ont appris pendant l’année scolaire, alors ils doivent pouvoir travailler sans problème, sans contrainte. Les parents aussi doivent accompagner leurs enfants à la maison. Aujourd’hui, les parents ont démissionné. Ils doivent appuyer les enseignants dans le processus d’enseignement-apprentissage. Si les parents avaient bien accompagné les enfants, ceux-ci seraient encadrés sans aucun problème ni contrainte. Quant à la transparence, si les délégués ont été choisis, c’est parce qu’ils l’ont été par leur direction communale, en respectant des critères bien définis. C’est une mesure de sécurité. Tous ceux qui ont été désignés ont été sélectionnés en tenant compte de leurs qualités. C’est extrêmement important. Pour le moment, il n’y a aucun problème. Tous ceux qui ont été choisis sont, à l’heure actuelle, des personnes responsables », a déclaré monsieur Traoré.

L’administration éducative de Kaloum entend ainsi garantir des examens sereins, équitables et transparents, dans l’espoir de voir émerger une génération de cadres prêts à relever les défis du futur, à en croire les déclarations du DCE.

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

Tél. : 00224 622 919 225

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