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L’ancien attaquant des Lions Indomptables du Cameroun, Samuel Eto’o, est à la croisée des chemins. Devant le jury disciplinaire de la CAF ce mardi pour répondre de lourdes accusations de corruption et de trucage de matchs, le président de la FECAFOOT risque de lourdes peines dont voici la teneur.
Après plus de deux ans à la tête de la fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o risque de payer le prix fort. Acculé de tous côtés par d’anciens collaborateurs et certains dirigeants locaux, l’ancien buteur des Lions Indomptables se présente devant le jury disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF). Alertée sur plusieurs affaires de manipulation de matchs orchestrées par le patron de la FECAFOOT pour favoriser les promotions successives de Victoria United de Limbé et de plusieurs clubs satellites, l’instance de Patrice Motsepe a décidé de prendre les choses en main.
Les sanctions que risque Eto’o Fils
Suite aux interpellations répétitives de Henri Njalla Quan Jr et autres, la CAF a convoqué le principal accusé. Ce mardi 25 juin, Samuel Eto’o va répondre de ces accusations graves devant le jury disciplinaire de l’instance dirigeante du football africain. Et s’il est reconnu coupable, le grand neuf risque très gros. En effet, à en croire l’article 154 du code disciplinaire de la CAF, une amende de plus de 6 millions de Fr CFA et une suspension de matchs peuvent être prononcées contre Eto’o Fils.
Mais au cas où la culpabilité est beaucoup plus grande, ce sera une « interdiction d’exercer toute activité liée au football » de quelques années à une interdiction à vie. « Toute personne qui conspire pour fausser le résultat d’un match d’une manière incompatible avec l’éthique sportive sera sanctionnée d’une suspension de match et d’une amende minimale de dix mille USD (10 000$). L’instance juridique prononcera également une interdiction d’exercer toute activité liée au football : dans les cas graves, cette sanction s’appliquera à vie, » prévoient les textes de la CAF.
La FIFA prévoit également des sanctions
En ce qui concerne ce que prévoit la FIFA pour les mêmes délits, Samuel Eto’o risque des peines similaires à celles de la CAF. En effet, d’après l’article 20 alinéa 1 du code disciplinaire de l’instance de Gianni Infantino, « toute personne qui influence ou manipule illégalement – directement ou indirectement, par exécution ou omission d’un acte – le déroulement, le résultat ou tout autre aspect d’un match et/ou d’une compétition – ou qui conspire ou tente de le faire par quelque moyen que ce soit – est sanctionnée d’une interdiction d’au moins cinq ans d’exercer toute activité relative au football. »
En plus de cette suspension, la FIFA prévoit « une amende d’au moins CHF 100 000. Dans les cas graves, l’interdiction d’exercer toute activité relative au football est prononcée pour une durée plus longue voire à vie. » Il faut dire que Samuel Eto’o risque tout simplement gros s’il est reconnu coupable des grosses accusations portées contre lui.
La demande lunaire d’Eto’o avant son audition
Rappelons qu’avant de se présenter devant le jury disciplinaire de la Confédération Africaine de Football, le président de la FECAFOOT a fait une étonnante demande. En effet, dans un communiqué public sur son compte Instagram, Samuel Eto’o indique qu’il demandera que son audition soit retransmise en direct pour permettre à tout le monde d’être au courant de ce qui se passe. Dans le souci de jouir de tous ses droits, et surtout ne faisant pas confiance, l’ancien buteur de Chelsea entend tout mettre en œuvre pour que son nom soit lavé.
Cependant, se basant sur les règles de la confédération africaine concernant ses procédures disciplinaires, Eto’o ne devrait pas avoir gain de cause puisqu’il n’est permis aucune retransmission en direct d’une audition. Attendons donc les retombées de l’assise de ce mardi.
L’article Justice : La lourde sanction de la CAF pour Samuel Eto’o dans l’affaire de matchs truqués est apparu en premier sur Afrique Sports.