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Une nuit de terreur s’est abattue sur plusieurs quartiers de Conakry, particulièrement à Enta Marché 2, dans la commune urbaine de Tombolia, où les fortes pluies ont laissé derrière elles un paysage de désolation.
Les eaux de ruissellement, arrivées de toutes parts, ont envahi les concessions, provoquant l’effondrement de plusieurs murs dans les zones les plus vulnérables, notamment celles situées en bas-fond. Le chef de quartier, Cheick Abdoul Baldé, qui s’est rendu sur les lieux du drame, témoigne :
« J’ai visité huit familles sinistrées. Mais le dégât le plus important s’est produit ici. Les inondations ont tout emporté. »
Le bilan provisoire est lourd : un décès, six blessés, dont une femme grièvement atteinte au ventre, et surtout six enfants toujours portés disparus. Les blessés ont été évacués vers l’hôpital régional pour des soins d’urgence.
Les secours se sont rapidement mobilisés. Des agents de la Police, de la Gendarmerie ainsi que des équipes de la Croix-Rouge ont été déployés sur le site, œuvrant sans relâche à la recherche des enfants disparus et à la sécurisation de la zone sinistrée.
Cette tragédie relance le débat sur l’aménagement urbain anarchique, l’occupation des zones inondables, et l’urgence d’un véritable plan de gestion des eaux pluviales à Conakry. Les familles, elles, attendent encore, entre douleur et espoir, que leurs enfants soient retrouvés.