Incendie au dépôt de carburant à Kaloum : la fermeture des écoles diversement appréciée

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Un incendie s’est déclaré dans la nuit du dimanche à ce lundi 18 décembre 2023, au dépôt d’hydrocarbures situé à Almamya, dans la commune de Kaloum.

Suite à cette situation, le gouvernement a annoncé des mesures à observer dans la zone du Grand Conakry pour la journée de ce lundi, en attendant une maîtrise de la situation. Notamment, la fermeture des établissements scolaires publics et privés.

Cette mesure est moins appréciée par certains responsables d’établissements.

C’est le cas de Williams Nicol, éducateur dans une école privée de la place. Il estime que cette situation ne les arrange pas, particulièrement parce que parmi les élèves, certains sont des candidats. Il déclare : « Nous avons une mission pour boucler le programme, et cette journée d’aujourd’hui nous coûte six heures de cours perdues, ce qui va impacter le programme. Donc, c’est avec cette inquiétude que nous nous réveillons ce matin, et cela ne nous arrange pas. »

Avant de demander aux autorités de prendre les mesures nécessaires pour éviter toute perturbation des cours, il ajoute : « Il faut qu’ils fassent un communiqué pour informer les parents de ne pas s’inquiéter. Nous sommes rassurés que toutes les dispositions sont prises afin que les cours reprennent. »

De son côté, Mamadou Maladho Diallo, directeur d’école, partage la même préoccupation. Il exprime : « C’est avec beaucoup de peur et d’angoisse que je me suis réveillé ce matin avec le communiqué du gouvernement annonçant qu’il n’y aurait pas cours aujourd’hui. J’ai libéré les enfants responsables de l’école, et c’est ce que j’ai finalement exécuté. Les conséquences sont regrettables, car nous devions commencer les compositions aujourd’hui, déjà prévues dans le calendrier scolaire du 18 au 23. Tout était calé dans l’emploi du temps, imaginez maintenant comment cela va perturber le programme. »

Du côté des élèves, c’est la panique et l’angoisse. Certains expriment leur compassion envers les victimes, qui, disent-ils, « pourraient être leurs collègues. »

« Je suis un peu triste. Si on nous dit qu’il n’y a pas cours aujourd’hui, c’est pour notre bien parce que le pays est en deuil. Au début, on ne savait pas ce qui se passait, mais maintenant, nous le savons. Parmi les victimes, il peut y avoir des élèves comme moi. Donc, je compatis et je demande aux autorités de prendre les mesures nécessaires pour venir en aide aux victimes« , a martelé Alpha Oumar Doukouré.

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