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La Guinée, après avoir connu l’incendie du dépôt pétrolier le 17 décembre 2023, est plongée dans une crise économique profonde.
Plusieurs secteurs sont impactés, notamment le commerce qui connais d’énormes difficultés, que ce soit au niveau des prix ou même de la baisse des achats.
Mamadou Yero Barry, commerçant au carrefour Cosa dans la commune de Ratoma explique les changements à son niveau.
« Déjà, il y a les prix de certaines denrées de première nécessité qui ont été revus à la hausse, notamment, le riz, l’huile et le sucre. Les autres denrées connaissent des variations de prix, tel que l’oignon. Nous avons aussi d’énormes difficultés pour l’approvisionnement, déjà on était en rupture de produits, il était difficile pour nous d’avoir certains produits et la crise est venue accentuer nos problèmes. Les chauffeurs qui ont l’habitude de nous livrer ont doublé le prix de leurs services et cela se répercute directement sur le coût des produits, et donc, nous sommes mêmes en train de perdre des clients potentiels. Maintenant, vu le coût des produits il n’y a plus d’achat comme avant. Il y a aussi le fait que certains grands commerçants refusent de vendre leurs marchandises parce qu’ils estiment que les prix vont doubler les prochains mois », indique-t-il.
Un peu plus loin de là, un autre commerçant dénonce la rareté de la clientèle
« Moi ici, je me plains de la rareté de la clientèle, ça ne marche pas beaucoup, notre revenu est forcément en baisse. D’habitude je vends très bien le matin et je vaque à d’autres occupations, mais actuellement je passe toute la journée sur la même activité, quand les coûts sont élevés, il n’y a pas d’argent il n’y aura forcément pas d’achat, ça devient un calvaire quotidien », a confié Mamadou Aliou Bah
Mamadou Sadou Barry, trouvé également dans un conteneur invite les autorités à sortir mes guinéens de cette situation.
« Nos activités sont au ralenti depuis que la crise de carburant a commencé. Ça ne se déroule pas comme nous le souhaitons, nous avons moins de revenus avec beaucoup de dépenses, cela est devenu très préoccupant. Nous demandons aux autorités de nous sortir de cette crise il ne faut pas qu’ils nous privent la bonne vie en tant que jeunes dévoués », a-t-il lancé.
Hadjiratou Bah