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D’après le collectif d’avocats, le journaliste a reçu le 27 novembre 2024 “des menaces d’enlèvement imminent, par un groupe d’individus jusque-là inconnus”. Ses proches avaient également reçu des appels anonymes leur demandant sa localisation.
Contacté par RSF, le ministre de l’Information et de la Communication, Fana Soumah, a indiqué n’avoir “aucune information pour le moment”, et qu’il faudrait “patienter avant d’en avoir”.
Le Syndicat des professionnels de la presse en Guinée (SPPG) a condamné “fermement ce kidnapping”, qui a été “enregistré seulement quelques heures après la libération ce même mardi d’un autre journaliste d’investigation, Bakary Gamalo Bamba”, directeur du journal Le Baobab, qui avait été arrêté le 15 octobre dernier. Le SPPG s’est par ailleurs entretenu avec le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, qui a “réaffirmé l’attachement du gouvernement à la préservation de la liberté de la presse” tout en indiquant qu’”un seul mot, mal placé, peut mettre le feu aux poudres”.
En Guinée, la liberté de la presse est particulièrement mise à mal depuis plus d’un an. Malgré leurs engagements, les autorités ont ordonné en toute illégalité en juin le retrait des agréments d’exploitation de quatre radios et de deux télévisions privées.