Guinée : le CNT adopte deux textes majeurs

il y a 5 heures 22
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Le Conseil national de la transition (CNT) a tenu, ce  vendredi 31 janvier 2025, une plénière portant sur la délibération autour des Conventions et Accords. Le Contrat de crédits acheteur Nº3 entre la République de Guinée et la BPI-FRANCE SA, relatif au financement de l’installation d’un système de surveillance aérienne à l’Aéroport de Conakry, signé en  octobre 2024 pour un montant de 39 millions d’euros et la demande de modification et de correction de la loi L/2024/010/CNT du 24 mai 2024 portant autorisation de ratification de la convention cadre de crédits entre la République de Guinée et la Société BPI-FRANCE SA pour la construction de quatre hôpitaux régionaux.

Selon le rapport rendu public par le rapporteur général de la Commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire, N’Gouamou Fabara Koné, cet accord de financement porte sur la fourniture, l’installation et la mise en service d’un système de surveillance aérienne à l’aéroport de Conakry.

Poursuivant, il a rappelé que notre pays ne dispose pas de système de surveillance aérienne en raison de l’obsolescence de ses infrastructures et du manque de ressources.  « Il devient donc impérieux de remédier à cette situation car ce système de surveillance est essentiel pour garantir notre souveraineté nationale, contrôler efficacement les frontières et prévenir les activités illégales », a-t-il dit.

Dans la même logique, il a déclaré que ce projet vise à fournir, installer et mettre en service un système de surveillance aérienne complet, comprenant un radar TRAC-NG, un centre militaire Skyview et un centre civil TopSky, en remplacement des équipements vétustes depuis de nombreuses années.

« Il répond aux besoins du ministère de la Défense Nationale ainsi qu’à ceux du ministère des Transports. Il est important de souligner que la majorité des systèmes radar modernes intègrent les concepts adoptés par notre État. Leur coût initial, bien qu’élevé, est largement compensé par leur polyvalence et leur fiabilité accrues », a-t-il insisté.

En ce qui concerne la modification de la Convention cadre de crédits signée le 7 avril 2023 entre la République de Guinée et BPI-France S.A adoptée en plénière le 24 mai 2024, il a rappelé que c’est dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention cadre de crédits qu’une erreur sur l’intitulé de la loi adoptée a été constatée.

Dans le même sillage,  il a précisé que la modification requise ne porte que sur l’intitulé de la loi d’autorisation. « Par conséquent, elle ne touche point le contenu de la Convention cadre. Aussi et surtout, vu que l’autorisation de ratification est une loi, la modification même de son intitulé ne peut être faite que par voie législative », a-t-il  expliqué

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