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La grâce présidentielle accordée au capitaine Moussa Dadis Camara continue de susciter de vives réactions. La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) a condamné cette décision, qu’elle qualifie d’ “affront” porté à la mémoire des victimes du massacre du 28 septembre 2009.
Pour Me Drissa Traoré, secrétaire général de la FIDH et avocat membre du collectif représentant les parties civiles, cette mesure représente un grave recul dans la lutte contre l’impunité et remet en cause les efforts engagés dans le cadre du procès des massacres du 28 septembre.
« Cette grâce envoie un signal désastreux, démontrant un mépris pour les principes fondamentaux de justice, de responsabilité et de lutte contre l’impunité», a-t-il déclaré, avant de souligner que cette décision compromet le processus judiciaire en cours et entrave le droit des victimes à la vérité et à la justice. « La mémoire des victimes, le respect des droits humains et l’exigence de vérité ne peuvent être sacrifiés sur l’autel des considérations politiques », a insisté Me Traoré.
La FIDH rappelle que l’ouverture du procès des massacres du 28 septembre avait été saluée comme une avancée majeure pour la justice en Guinée. Toutefois, la grâce accordée à Moussa Dadis Camara soulève de vives préoccupations ce qui, selon l’organisation, compromet les efforts visant à faire la lumière sur le sort des disparus, à rendre justice aux femmes victimes de violences sexuelles et aux 156 personnes tuées lors du massacre.
Ainsi, elle réitère que cette décision du président de la transition constitue également une violation des engagements internationaux de la Guinée en matière de lutte contre l’impunité.
L’article Grâce accordée à Dadis : “Un affront à la justice et à la mémoire des victimes”, selon la FIDH est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.