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La troisième édition du Forum des Mines et du Développement Durable (FOMIDE) a été officiellement lancée ce mercredi 25 juin à Conakry.
Cet événement de haut niveau, placé sous le haut patronage du Chef de l’État, Général Mamadi Doumbouya, réunit les décideurs et les acteurs clés du secteur minier, ainsi que des institutions bancaires.
Sous le thème principal « Simandou 2040 et projets miniers : Quelles compétences pour transformer le potentiel minier en développement durable ? », le forum de cette année met un accent particulier sur le capital humain et le développement des compétences locales.
La cérémonie d’ouverture a été rehaussée de la présence de l’ancienne ministre de l’environnement Hadja Kadé seck, de la cheffe de cabinet du ministère des Mines et de la Géologie, de celle de la fonction publique et des partenaires.
Organisé conjointement par l’agence de communication et de conseil en développement durable AGILITÉS et le Comité 21 Guinée, ce forum de deux jours vise à mobiliser les acteurs du secteur minier et ceux engagés dans les questions de durabilité.
L’objectif est d’élaborer des stratégies et des actions concrètes pour permettre à la Guinée d’optimiser l’exploitation de ses ressources minières. Il s’agit de créer une chaîne de valeur complète qui bénéficiera aux Guinéens, que ce soit en termes d’emplois, d’opportunités d’affaires ou d’actions de protection de l’environnement.
Mohamed Banks Bangoura, président du comité d’organisation, à l’entame de son propos a souligné l’importance de la collaboration entre les différents acteurs.
« Il sera également question de voir dans quelle mesure ces différents acteurs peuvent mettre ensemble leurs différentes attributions et envisager un développement durable qui va permettre une exploitation optimale des ressources naturelles du pays. », a-t-il indiqué.
Pour Mohamed Bank’s Bangoura, l’exploitation minière nécessite des ressources humaines non seulement spécialisées et compétentes, mais aussi soucieuses de la préservation et de la durabilité des ressources.
« Parce que nous vivons tous sur le sol guinéen. Les Guinéens en premier ont le souci de la préservation et d’une exploitation rationnelle de nos ressources », a-t-il affirmé.
Le thème « Simandou 2040 et projets miniers : Quelles compétences pour transformer notre potentiel minier en développement durable ? » a été choisi pour permettre aux chercheurs d’emploi, aux jeunes et aux personnes en reconversion d’échanger avec les recruteurs et les sociétés minières.
L’objectif est de les aider à décrocher un emploi décent ou à acquérir les compétences nécessaires pour évoluer dans le secteur.
« Le secteur minier a des besoins spécifiques en termes d’emploi. L’idée est que ces sociétés minières et leurs sous-traitants puissent communiquer leurs besoins réels aux potentiels chercheurs d’emploi afin qu’ils puissent profiter de la manne que le secteur produit », a précisé le président du comité d’organisation.
Les organisateurs s’attendent à une forte mobilisation, notamment des jeunes, afin qu’ils soient mieux informés et orientés sur les opportunités d’emploi dans le secteur minier. Ils insistent également sur la nécessité d’une collaboration interministérielle.
« En parlant de compétences dans le secteur minier, on ne s’adresse pas simplement qu’au ministère des Mines, on s’adresse aussi au ministère de l’Information, de l’Environnement et surtout au ministère du Travail. Il faut que ces différents acteurs puissent ensemble trouver un moyen de mieux collaborer, car ces questions sont transversales. Pour les adresser, il faut un cadre de concertation et de dialogue permettant l’émanation d’éléments concrets qui permettront au pays de tirer profit du secteur minier », a martelé Mohamed Banks Bangoura
Dans son discours d’ouverture, la cheffe de cabinet du ministère des Mines et de la géologie Madame Aminata Bangoura Diallo a postulé pour une transformation rationnelle et bénéfique des ressources minières. Elle a également sollicité l’intégralité des communautés et la protection de l’environnement.
« Il faut aussi valoriser notre capital humain et anticiper les défis de demain, notamment ceux liés aux changements climatiques, à la transition énergétique et à l’inclusion sociale », a-t-elle expliqué.
Alhassane Fofana