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À l’occasion de l’examen et de l’adoption de la Loi de finances initiale 2024, le ministre du Budget a évoqué l’aspect lié à l’organisation des élections pour le retour à l’ordre constitutionnel prévu dans la loi de finances initiale 2024.
Selon Dr Lanciné Condé, le gouvernement a ajusté le retour à l’ordre constitutionnel dans le budget 2024 à 648 milliards. Il précise qu’en terme de perspective, des révisions sont envisagées au cours de l’année dans une fréquence plus élevées que dans les autres années.
“Il va falloir financer, trouver des financements complémentaires mais même si on plafonnait à 1000 milliards le montant, le gap serait encore important en effet. Il n’a échappé à personne que habituellement que ces processus ne sont pas financés seulement par le budget d’État, ce que nous devons apporter seras apporter”.
En ce qui concerne la CEDEAO, le ministre indique que pour le moment, l’institution sous-régionale n’a pas respecté ses engagements par rapport à l’assistance liée au financement de l’organisation des élections. Pire, l’instance sous-régionale snobe les correspondances que les autorités de la transition lui ont adressées jusque-là dans ce sens.
“La CEDEAO a signé un accord avec nous où elle s’est engagée à nous aider à lever des ressources. Mais à chaque fois que nous leur adressons une lettre pour voir quels sont les efforts en cours pour nous aider à lever les ressources, je ne me souviens pas qu’on ait reçu une réponse. Chaque fois qu’on leur a demandé, ils nous ont donné d’autres sujets mais pas sur ce sujet alors qu’ils sont acteurs”, a révélé Dr Lanciné Condé, devant les conseillers nationaux de la transition, les ministres de l’Administration du territoire, Mory Condé, des Affaires étrangères, Morissanda Kouyaté, de l’Économie et des Finances, Moussa Cissé et celle du Plan, Rose Pola Pricémou.
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