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L’évaluation des partis politiques entamée par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation se poursuit en Guinée. Ce mardi, les missionnaires doivent se rendre aux sièges de plusieurs formations politiques. C’est le cas notamment de l’UDG, dirigé par Mamadou Sylla.
Dans un entretien qu’il a accordé à la rédaction de Mosaiqueguinee.com, l’homme d’affaires devenu leader politique précise que la rencontre est prévue à 15 heures temps universel au siège de l’UDG à Dixinn-bora avant d’ajouter.
« Nous, à 15h, on les attend. Ils ont déjà localisé notre siège. Maintenant, on les attend à 15h, ils seront chez nous. On va les recevoir si on les voit aussi. Voilà. Sinon, depuis le 19 juin 2024, on n’a vu personne. Quand on dit que c’est depuis le 19 juin, ce n’est pas vrai. Aujourd’hui, nous sommes le 25, non ? », s’est-il interrogé.
Si Sylla Patronat salue la démarche, il rappelle que l’opération n’est pas une première. Le président de l’UDG regrette que le processus ne soit pas conduit à terme.
« C’est une bonne chose, je félicite le MATD, même si seulement ça fait la troisième fois, on nous contrôle. Mais le mal dans ça, on n’a jamais su quelle classe on occupe, si c’est la classe A ou la classe B. Il n’y a jamais eu ce classement. Qui a prouvé, qui n’a pas prouvé ? C’est ça, en fait, qui est mal, dans tout ça. Les partis sont toujours organisés, ils sont toujours là, sur place, en même temps, et tout le temps. Mais vous voyez qu’à chaque fois qu’ils viennent, quand même, ça demande de chercher les archives, des documents qu’ils ont demandés. Parce que nous, nous qui sommes en règle, on n’a pas besoin de fabriquer des documents. Mais nos techniciens ont essayé de chercher les documents demandés. Mais si vous demandez la situation bancaire des trois ans passés, c’est un peu difficile. La banque, c’est trois mois, six mois passés, mais pas quand même jusqu’à trois ans. Ça veut dire que c’est à l’arrivée du CNRD, qu’il faut commencer à compter. Mais depuis leur arrivée, aucun parti n’a eu les moyens de travailler correctement ; à l’heure-là, on peut dire que c’est un temps mort pour les partis. C’est ce qui est compliqué. J’avoue que l’idée est bonne, mais ça doit aller aussi jusqu’au bout. Il ne faut pas revenir chaque fois vers les gens et puis s’arrêter. C’est pourquoi, certains n’ont pas accepté, car ils n’ont jamais donné le résultat de leur travail. », a-t-il fait remarquer dans cet entretien.
Mosaiqueguinee.com