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Le processus d’évaluation des partis politiques se déroule du 19 juin au 3 juillet 2024, selon le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation qui invite les partis politiques à se rapprocher de la direction des affaires politiques et de l’administration électorale, pour le retrait des outils d’évaluation.
Ces formations politiques, seront évalués en fonction de la charte des partis politiques, la loi sur le statut de chef de file de l’opposition, ainsi que la loi sur le financement des partis politiques.
Il n’en fallait pas plus pour que le vice-président de l’alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD), Dr Edouard Zoutomou Kpoghomou, tempête en laissant entendre que cette évaluation se doit dans un cadre légal, un régime civil notamment.
« De toutes les façons sur ces différentes lois, il y a des aspects qui doivent être ressortis, on ne sait pas si le MATD veut savoir comment les partis ont été créés ? Comment ils se financent ? C’est comment pour le chef de file de l’opposition ? Dans tous les cas pour parler d’opposition il faut d’abord être dans un système normal. À l’heure actuelle, il n’y a pas d’opposition de fait, c’est un gouvernement de transition qui est là. Ce n’est pas un régime politique qui est en place. Du temps du chef de file de l’opposition c’est quand une tendance gagne les élections qu’elle s’installe au palais Sekoutouréyah, ceux qui ne sont pas là, forment une opposition automatiquement. Dans cette opposition, il y a un chef de file . Mais ce n’est pas la situation que nous avons présentement. En ce qui concerne le financement, bien sûr que les partis politiques doivent avoir des sources de financement. Ils doivent y parvenir par voie de contribution de militants, mais l’Etat aussi a l’obligation de subventionner les partis politiques. Si l’Etat ne fait pas son travail pour subventionner les partis politiques, je vois très mal comment l’Etat va demander à un parti politique son financement alors qu’il ne le subventionne pas. Pour la charte des partis politiques, les partis existent parce qu’il y a une charte qui décrit les conditionnalités. Donc, je ne sais pas ce qu’ils cherchent mais nous les attendons. Cette évaluation se doit dans un cadre légal », a-t-il laissé entendre.
Saidou Barry