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Les travaux de l’atelier préparatoire des examens nationaux, session 2025, ont démarré ce mercredi, 05 février 2025, à Conakry.
C’est une rencontre cruciale qui réunit 70 cadres au niveau central et déconcentré du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, notamment les Inspecteurs Régionaux de l’Education et leurs techniciens.
Initié par la Direction Générale des Examens et Concours Scolaire DGECS, l’atelier de cette année se tient à 4 mois de la tenue des examens nationaux, contrairement aux années précédentes.
Cette démarche du ministre Jean Paul Cédy vise entre autres, le respect du contenu des recommandations de l’atelier session 2024 ; la mise à disposition d’un temps nécessaire au département pour l’analyse des différents résultats issus des travaux et d’en faire un bréviaire pour session en cours ; l’examen des leçons tirées du déroulement des sessions antérieures en vue d’une organisation réussie de la session 2025.
Pendant deux jours, les participants vont passer en revue tous les aspects liés à la bonne organisation des examens (session 2025) avant, pendant et après.
Les enseignements tirés de cette rencontre de Conakry seront démultipliés dans les régions par les IRE qui regrouperont les différents DPE et leurs chargés d’examens.
À l’entame de son propos, le Directeur Générale des Examens et Concours Scolaire, Mamadi 49 Keïta a venté l’effectivité de la crédibilisation des examens nationaux. Toutefois, l’analyse du processus montre que des efforts restes encore à faire pour atteindre les meilleurs standards internationaux.
C’est dans cette optique que le Ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, au compte de l’année scolaire 2024- 2025, a initié des réformes majeures dont, « l’inscription des candidats en ligne au CEE ; le renforcement des capacités des chargés d’examens et gestionnaires de base de données dans tout le pays ; la démultiplication du nombre de centres de proximité pour le compte de l’examen d’entrée en 7ème année et cela pour éviter les traversées des marigots et des rivières par les candidats ; la prise de dispositions nécessaires pour l’accès facile aux personnes à mobilité réduite dans les centres d’examens ; la transcription des sujets d’examen en braille pour les malvoyants ; le lancement depuis l’ouverture des classes d’une nouvelle plateforme qui gère toutes les informations en lien avec les notes des classes intermédiaires, les transferts scolaires et le suivi du parcours académique des élevés. L’élève, une fois au collège se voit attribuer un numéro matricule qui lui servira de PV pour les examens nationaux jusqu’à l’université ou à l’enseignement technique ; la possibilité offerte aux élèves et aux parents d’accéder à la plateforme pour consulter les notes des élèves en ligne dans un bref délai », a-t-il énuméré.
Il a également relevé quelques manquements observés lors de la précédente session. Selon le directeur général, il est essentiel que l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus abordent les défis liés à ces manquements, afin de garantir des examens qui seront à la fois équitables, transparents et exempts de toutes difficultés organisationnelles.
« Afin de résoudre ces problèmes, nous devons renforcer la formation et la sensibilisation du personnel impliqué dans le processus des examens, l’application stricte des sanctions disciplinaires, l’amélioration de la logistique, la modernisation des équipements technologiques, le renforcement de la sécurité des épreuves et des centres d’examen, la gestion efficace des notes et des résultats. Cette approche collaborative est essentielle pour mettre en place des actions correctives solides. Aussi, la nécessité d’une restitution régionale de cet atelier préparatoire ne peut être sous-estimée en collaboration avec les forces de défense et de sécurité sous l’œil vigilant des administrateurs territoriaux et tous les acteurs du système éducatif », a-t-il indiqué.
En lançant les travaux, le Secrétaire Général du département Dr. Youssouf Boundou SYLLA, a, au nom du Ministre Jean-Paul CEDY, indiqué que les examens nationaux, constituent une étape déterminante dans le parcours scolaire des jeunes.
Ainsi, pour améliorer l’organisation, la transparence et la crédibilité de ces évaluations, Dr Youssouf Boundou postule pour le renforcement de la collaboration entre tous les acteurs impliqués.
Pour lui, la session 2025 doit être une occasion de consolider les acquis et de relever de nouveaux défis.
« Nous devons veiller à ce que les conditions de passation des examens soient optimales, que les sujets soient adaptés aux programmes enseignés, et que les corrections soient justes et équitables. La lutte contre la fraude et les irrégularités doivent rester une priorité absolue pour préserver l’intégrité de nos diplômes », a-t-il déclaré.
Poursuivant, il s’est adressé à l’ensemble des élèves de Guinée.
« Vous êtes l’avenir de notre pays. Votre réussite est notre priorité. Nous mettons tout en œuvre pour vous offrir les conditions nécessaires à votre épanouissement et à votre succès », a-t-il souligné.
Enfin, il dit être convaincu que les travaux aboutiront à des recommandations concrètes pour le succès de cette session.
Alhassane Fofana