Education : l’intersyndicale dénonce les réformes et décide de se faire entendre (Déclaration)

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L’intersyndicale de l’éducation FSPE-SLECG-SNE, n’approuve pas les réformes imposées par le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. La structure décide de se faire entendre.

Dans une déclaration lue à cet effet, par la secrétaire générale du SLECG Dame Kadiatou Bah, l’intersyndicale de l’éducation a rappelé que les réformes unilatérales imposées par le ministère de l’enseignement pré-universitaire »sans concertation, ni évaluation ont dégradé nos conditions de travail, alourdi nos tâches, fragilisé nos statuts, réduit nos moyens, remis en cause nos libertés pédagogiques »

Par conséquent, les inégalités se sont creusées, le décrochage scolaire s’est accentué, la violence scolaire s’est banalisée. Les attentes sociales et les pressions hiérarchiques se sont multipliées, sans reconnaissance, ni soutien.

C’est pourquoi, elle déplore « la marchandisation et la commercialisation des écoles, d’où la prolifération des concessions scolaires privées sans suivi, ni mesures d’accompagnement. Face à cette situation, nous ne pouvons pas rester silencieux, ni résignés », lit-on dans cette déclaration.

Dans le même ordre d’idée l’intersyndicale de l’éducation dénonce avec vigueur ce qu’elle qualifie d’ingérence des autorités éducatives à tous les niveaux dans les affaires syndicales en violation flagrante de la convention 87 de l’OIT.

Suite au pacte signé en intersyndicale de l’éducation entre la FSPE, le SLECG et le SNE pour une unité d’action commune et collective pour la défense des intérêts de la corporation enseignante de Guinée, les trois structures syndicales annoncent qu’elles mèneront une action commune auprès de toutes les institutions de la République pour les persuader de l’application stricte de la Loi L027 en vigueur en guinée depuis 2019 dont l’élaboration a connu l’implication même des centrales syndicales.

Ensuite, elles exigeront dans un futur proche la révision du statut particulier de l’éducation qui est déjà caduque et l’engagement des enseignants contractuels, conformément au protocole d’accord signé le 27 octobre 2023.

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