Éducation : grève des enseignants partiellement suivie à Télimélé

il y a 2 heures 14
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Lancée par la FSPE et le SLECG, la grève des enseignants a été partiellement observée ce lundi 1er décembre 2025 à Télimélé. C’est le constat fait par Guinéenews après une tournée effectuée dans plusieurs écoles et établissements aux alentours de 9 heures.

Dans la commune urbaine, dès les premières heures de la matinée, les élèves ont rejoint massivement leurs écoles et établissements respectifs, comme à l’accoutumée.

Au lycée Leywendou — le plus grand établissement de la préfecture avec près de 1 000 élèves — les cours se déroulent normalement. Interrogé, le censeur Amadou Sylla confie :
« Au lycée Leywendou, il n’y a pas de grève. Sur onze enseignants programmés, dix ont répondu présents ; le onzième est malade. Les classes sont pleines. Nous attendons la notification du général Aboubacar Soumah pour savoir quelle conduite tenir. »

Au collège de Dara, situé à l’entrée de la ville, élèves et enseignants ont également répondu présents. Seul un enseignant manque à l’appel, selon le principal Mamadou Oury Baldé, satisfait du bon déroulement des cours.

En revanche, au lycée-collège privé du groupe scolaire Alik, si les élèves et encadreurs étaient nombreux, la présence des enseignants était limitée. Les cours se sont poursuivis dans une atmosphère morose.

Dans d’autres grands établissements en revanche, l’absence des enseignants était frappante malgré la présence des encadreurs et des élèves. À 9 heures, lors de notre passage au collège de Kolly, aucun enseignant n’était visible. Le principal, installé sur une des devantures, remplissait des documents administratifs pendant que certains élèves erraient dans la cour ou jouaient au football.

La même situation a été observée au lycée-collège de Sarékaly, où les rares élèves venus par curiosité ont fini par rentrer chez eux faute d’enseignants, sous le regard impuissant de l’encadrement.

Au lycée-collège de Sinta, selon le proviseur Mory Komara, les enseignants titulaires n’ont pas répondu présents. Seuls quelques contractuels ont assuré des cours jusqu’à 10 heures.

Face à cette paralysie partielle du système éducatif, élèves et parents espèrent un dénouement rapide de cette crise qui commence à affecter sérieusement le déroulement normal des cours.

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