Dubréka : les maladies transmissibles (nosocomiales), un danger caché qui menace patients et visiteurs

Les infections nosocomiales, ces maladies contractées dans les établissements de santé, sont une réalité aussi bien dans les hôpitaux publics que privés. Le Dr Ansoumane Kourouma, médecin responsable de la pédiatrie à l’hôpital préfectoral de Dubréka, nous a confirmé la présence de ces maladies au sein des hôpitaux, avant d’ajouter que ces infections varient en fonction des mesures d’hygiène mises en œuvre dans les établissements de santé. Il existe de nombreux facteurs, tels que les bactéries et les virus, qui sont généralement à l’origine des infections nosocomiales. Le manque d’hygiène en est également une des raisons. Pour combattre ces infections, le Docteur Ansoumane Kourouma a affirmé qu’il est essentiel d’adopter de bonnes pratiques d’hygiène dans les hôpitaux. A ce titre, la question liée à la propreté de l’établissement de soins, passe en première ligne. Mohamed Soumah, le responsable du service de nettoyage, a affirmé : « À l’hôpital préfectoral de Dubréka, les tâches de nettoyage sont réparties entre ceux qui s’occupent des toilettes et ceux qui refont les lits. »

Si des actions appropriées ne sont pas mises en place pour assurer l’hygiène, il est possible que les maladies nosocomiales se déclarent. Ce qui est aberrant, car les patients ne vont pas à l’hôpital pour attraper des maladies, en plus de celles pour lesquelles ils sont hospitalisés, mais plutôt pour bénéficier de soins adéquats. C’est ainsi que nous consacrons le dimanche, à effectuer le nettoyage complet, à l’hôpital. »

Les patients reconnaissent que la propreté des lieux hospitaliers joue un rôle crucial dans la préservation de leur santé, en plus des soins qui leur sont dispensés. Selon Ibrahima Noumoukè Sylla, patient : « dans les établissements hospitaliers, l’application de ces normes d’hygiène est essentielle pour diminuer, voire supprimer les risques d’infection. « 

Il convient de noter que les infections nosocomiales existent, mais elles ne sont pas une fatalité.