Don de motos :  que faut-il souhaiter qui vienne s’ajouter à une telle offre ?

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Les dons de motos en faveur de services publics et d’entreprises se multiplient. Nous entendons fréquemment annoncer des remises de ce genre à des entités publiques, parapubliques ou privées. Nous noterons au départ, que l’intention des mécènes est noble. Elle vise à appuyer les structures bénéficiaires, pour booster au mieux leurs activités. En effet, lorsqu’on fournit les personnels d’exécution, de contrôle ou de supervision, en moyens de locomotion, cela leur permet d’être plus efficients. Ils obtiennent plus de résultats, par la symbiose que cela crée avec leur base. Le renforcement de leur mobilité favorise le contact étroit avec la cible.

La moto, de par sa grande maniabilité et ses coûts d’entretien relativement modestes, reste un moyen privilégié pour atteindre plus facilement l’objectif, où qu’il se situe. Même à des endroits réputés inaccessibles à l’automobile.

A travers ces dons, les philanthropes cherchent à accompagner utilement, des structures données, à mieux assurer leur travail. Cependant, tout ne doit pas s’arrêter là. Pour que le don soit porteur, le processus doit être conduit à son terme.

Dès la cérémonie de remise, on doit penser à outiller les heureux récipiendaires, fiers d’être dotés d’engins tout neufs. Il leur faut les casques protecteurs et tous les autres équipements que prévoit la réglementation. Ensuite, il faut les former au code de la route et à la conduite motocycliste. Sans cela, l’investissement n’aura pas été bénéfique. L’espérance et les résultats qu’on en attend ne seront pas atteints. C’est par exemple, comme offrir un extincteur. Il a beau être neuf et performant, si son détenteur ne sait pas s’en servir, le jour du feu, il ne lui sera d’aucune utilité.

Ainsi peut-on parler de la moto. Autant elle est maniable, facile à entretenir, capable d’arriver aux lieux les plus improbables, autant son usage présente des risques pour son conducteur. Les accidents ne sont pas rares, avec ce moyen de déplacement.

Si, par extraordinaire, tous les bénéficiaires de ces dons font des accidents, par manque d’équipements ou de formation, quel sens et quelle valeur va-t-on alors donner, à ce gros investissement, librement consenti par le généreux donateur ?

On voit bien qu’il est plus utile d’agir de façon à pérenniser l’investissement, en optant pour l’anticipation des risques, plutôt que de tomber dans la félicité du moment et agir sans le discernement et la prospective qu’il faut.

C’est par cette voie que le don effectué sera utile, en ce sens qu’il va permettre de réduire, à la fois, les risques d’accident pour les cadres et agents et les charges d’entretien et de réparation des engins offerts.

Et au bout, c’est tout le monde qui gagne : le service bénéficiaire se développe ; les utilisateurs des engins évitent les accidents et pérennisent leurs engins ; le donateur s’encourage à toujours apporter son appui et le pays avance vers un avenir meilleur !

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