PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Comme c’est le cas dans plusieurs préfectures de la Guinée, à Dinguiraye et à Dabola, la majorité des élèves ne suivent pas les cours depuis la réouverture des classes lundi dernier.
Pour cause, les enseignants contractuels communaux ont lancé un mot d’ordre de grève générale contre la non identification et le non paiement des primes de certains d’entre eux.
Interrogé ce mercredi 17 janvier 2023, le coordinateur des enseignants contractuels de Dinguiraye est revenu sur ce qui a été infligé à ses collègues.
« Ici à Dinguiraye, la mission n’a identifié que 45 sur 399 enseignants contractuels. Nous avons mené beaucoup de démarches auprès des autorités mais pour le moment elles sont vaines. C’est ce qui nous a motivé à déclencher une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national. Identifiés ou pas, tous les enseignants contractuels observent le mot d’ordre de grève maintenant là. Ce qui nous a poussés à déclencher ce mot d’ordre de grève c’est parce que nous avons vu que le protocole signé le 27 octobre (2023) est très lent dans son exécution. Il était dit dans le protocole que tout finira à partir du mois de décembre. Donc, qu’au mois de janvier déjà, nous allons percevoir nos premiers salaires de fonctionnaires. Aujourd’hui, si vous constatez, il y a beaucoup qui sont omis. À Dinguiraye ici, il y a 354 qui n’ont pas été identifiés. Il y a des cas un peu partout dans les autres préfectures », a rappelé Oumar Mara.
Les revendications sont claires et la détermination ne fait pas de doute soutient le coordinateur des enseignants contractuels de Dinguiraye.
« Nous demandons à l’autorité d’identifier et de payer les enseignants contractuels au même titre que les premiers identifiés. En même temps aussi, nous demandons de respecter le protocole d’accord qui a été signé à cet effet. Le mot d’ordre de grève reste maintenu temps que nos revendications ne sont pas satisfaite », a-t-il tranché.
À Dabola déjà où 312 contractuels n’ont pas été identifiés, cette absence des enseignants contractuels dans les écoles se fait sentir dans certains établissements publics comme le collège-lycée Barry Diawadou. Là, pratiquement les élèves du collège ne font pas cours depuis trois (3) jours. Ils préfèrent quitter les salles, faute d’enseignants.
Mosaiqueguinee.com