Dégradation des voiries urbaines : le rond-point T7, un véritable calvaire pour les usagers (Constat)

il y a 3 heures 25
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Situé sur le long de la route le Prince, le rond-point de Sonfonia T7 est l’intersection de plusieurs voiries importantes de la capitale guinéenne. Il sert de point d’embarquement vers les quartiers Lambanyi, Tombolia, Cimenterie et la Cité Enco-5.

Mais aujourd’hui, il se trouve dans un état de dégradation très poussé, occasionnant des embouteillages aux heures de pointe, du matin et du soir.

Des usagers de cette importante route, vivent actuellement un véritable calvaire dans la circulation. Même la police routière n’est pas épargnée par cette situation. Des nids de poule et autres ornières sont visibles çà et là, au niveau de ce rond-point de la T7. Chose qui oblige le ralentissement des engins roulants et provoque d’énormes embouteillages.

Guineenews a fait le constat sur cette route, intensément pratiquée par les habitants de plusieurs quartiers et communes. Nous avons interrogé quelques chauffeurs de taxi qui ont expliqué leurs difficultés. Pour certains, la dégradation de la route a des conséquences sur leur quotidien. Tel est le cas de Bangaly Camara, chauffeur de minibus sur l’axe le Prince. « A cause du mauvais état de la route, les policiers nous fatiguent beaucoup. Cette route qui cause des embouteillages. Et dès qu’il y a des embouteillages, les policiers viennent nous fatiguer. Ils peuvent interpeller parfois des véhicules et camions en plein milieu de la chaussée et cela participe également au ralentissement de la circulation. Non seulement la route est mauvaise, mais les policiers aussi augmentent notre souffrance », a-t-il déploré.

Avant la dégradation du rond-point, s’il fallait faire 10 minutes entre Cimenterie-Sonfonia T7, actuellement les chauffeurs font plus d’une heure. C’est ce qu’explique Alhassane Sow, taximan sur l’axe Cimenterie-Kaloum, « Du rond-point de la T8 jusqu’ici T7 la route est difficile à pratiquer. Entre la Cimenterie et la T7 ici, tu peux taper 1 heure. Chaque année on répare ici, deux ou trois fois, mais ça n’aboutit à rien de durable. Les travaux sont faits, mais les routes ne sont pas garanties. Nous demandons aux autorités de venir à l’aide », a lancé ce chauffeur.

Sur les lieux, notre reporter a échangé avec un agent de la police routière. Selon ce dernier, des embouteillages occasionnent des tracasseries entre des agents et certains chauffeurs. « Vous voyez cette route, elle nous pose d’énormes difficultés. Elle ralentit la circulation et elle crée d’énormes embouteillages, tous les jours. Nous, on ne fait que notre travail. Mais certains chauffeurs pensent que c’est la police routière qui doit arranger cette route. Souvent, des chauffeurs refusent d’obtempérer quand on les arrête, pour procéder au contrôle des documents », a-t-il indiqué.

Que dit l’AGEROUTE ?

Du côté de l’Agence de gestion des routes, Guineenews a joint l’un des responsables pour savoir si des dispositions sont prises pour résoudre ce problème. Ce dernier n’a fait aucun commentaire. Il nous a confié que c’est au ministère des Infrastructures de répondre à cette question. « Référez-vous au ministère. Ça, ce n’est pas un projet de l’AGEROUTE », a-t-il sèchement répondu.

Il est important de rappeler que les autorités militaires ont fait la prouesse dans la construction des infrastructures, notamment routières, pour faciliter le déplacement des citoyens et de leurs biens. Plusieurs routes de la capitale et de l’intérieur du pays ont été bitumées.

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