Damaro sur le refus de son hospitalisation: « c’est potentiellement, me condamner à un AVC ou à une amputation »

il y a 1 jour 70
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

A l’occasion de l’examen de son dossier ce jeudi 20 février 2025 devant la chambre des appels à la CRIEF, l’ex-président de l’Assemblée nationale a sollicité auprès de la Cour avec beaucoup d’insistance son hospitalisation. Il est malade, a-t-il insisté. Plus loin, Amadou Damaro Camara a affirmé que vouloir lui refuser cette hospitalisation, c’est le condamner soit à un AVC ou à une imputation. Ce qui, selon lui, n’est pas l’objectif recherché par la justice.

« En première instance, j’ai été condamné à 4 ans. J’en ai déjà purgé presque 3. Je n’ai jamais créé une quelconque difficulté à cette justice. Mais je suis malade. Le dernier scanner montre des formations de caillots au niveau de mes artères sur le pied gauche. Les médecins ont été clairs. Je cours deux risques. Avec le stress, le risque d’AVC ou je risque une amputation si la neuropathie continue à s’aggraver comme ça a commencé. À l’heure où je vous parle, mes deux pieds sont enflés et n’en descendent plus. Et je n’ai absolument, en dessous du pied gauche, aucune sensibilité de quelque nature que ce soit. Ces crises épisodiques sont souvent, quand je suis à l’hôpital, je fais appel immédiatement au médecin, on applique la kinésithérapie pour pouvoir améliorer ma situation. Il arrive actuellement que je me déchausse en marchant sans me rendre compte que j’ai perdu le pied gauche de ma chaussure. Donc, vouloir refuser mon hospitalisation, c’est éventuellement, potentiellement, me condamner ou un AVC ou à une amputation. Je ne crois pas que ce soit le le but de cette Cour. Je vous en supplie, laissez moi aller à l’hôpital, et n’importe quel jour, je viendrai à la demande de la justice comme je l’ai toujours fait », a-t-il assuré.

Malgré cette interpellation, la Cour a rejeté la demande avant de renvoyer l’affaire au 27 février prochain pour l’ouverture des débats. Un peu plus tôt, le ministère public avait répondu que la demande d’hospitalisation de l’honorable n’est pas opportune, d’autant plus que les débats ne sont pas ouverts dans le dossier. Il a quand-même promis de faire ce qu’il peut pour la stabilité du prévenu.

Sékou Diatéya 

Lire l'article en entier