Dadis Camara gracié : Human Rights Watch dénonce une décision “discriminatoire”

il y a 1 jour 51
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

La grâce accordée au capitaine Moussa Dadis Camara, ancien président de la transition guinéenne de 2009, continue de susciter de vives réactions. Human Rights Watch affirme que la libération de l’ex-chef du CNDD est “un choc”

Moussa Dadis Camara, ainsi que plusieurs hauts officiers inculpés dans les tragiques événements du 28 septembre 2009, avaient été condamnés par le tribunal de Dixinn le 31 juillet 2024.

Près d’un an après ce verdict, l’ex-leader de la junte a été libéré suite à une grâce qui lui a été accordée par le général Mamadi Doumbouya.

“La grâce accordée par le président Doumbouya à l’ancien président autoproclamé Dadis Camara est un choc”, a réagi Tamara Aburamadan, conseillère en justice internationale à Human Rights Watch, rappelant que sa condamnation avait été saluée par de nombreuses victimes, qui y voyaient au moins “une certaine forme de justice”.

Pour l’organisation, la décision de grâce ne pourrait être accordée que si aucune faveur particulière n’était octroyée à l’intéressé et si sa libération était le résultat d’une évaluation médicale indépendante, complète et concluante, établissant la gravité de son état de santé.

Human Rights Watch souligne qu’en vertu du droit guinéen, la grâce pourrait également être prématurée, étant donné qu’une procédure en appel est déjà en cours.

L’organisation dénonce ainsi une décision “discriminatoire” du président Doumbouya.
“La grâce de Dadis Camara est un acte discrétionnaire en vertu du droit guinéen et peut et doit faire l’objet d’un examen judiciaire par une cour de justice en Guinée”, a insisté HRW.

L’article Dadis Camara gracié : Human Rights Watch dénonce une décision “discriminatoire” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.

Lire l'article en entier