Crise dans le secteur éducatif : la FSPE et le SNE rejettent le protocole d’accord et maintiennent la grève

il y a 2 heures 15
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Le protocole d’accord obtenu à l’issue des négociations entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) pour désamorcer la crise dans le secteur de l’éducation est vivement contesté par d’autres membres de l’intersyndicale de l’éducation.

Michel Pépé Balamou, s’exprimant au nom de la Fédération Syndicale Professionnelle de l’Éducation (FSPE) et du Syndicat National de l’Éducation (SNE), a clairement signifié que les deux entités ne se reconnaissent pas dans les négociations, dénonçant un processus qui manque de consensus et d’inclusivité.

Michel Pépé Balamou a rappelé la cohérence de l’Intersyndicale de l’Éducation, initialement composée de la FSPE, du SNE et du SLECG, qui a déposé conjointement un mémorandum de revendications.

« Si c’est un Gouvernement qui est cohérent avec lui-même, il aurait d’abord commencé à rapprocher les positions au sein de l’Intersyndicale de l’Éducation », a-t-il affirmé.

Il insiste sur l’impératif d’inclure également le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNAESURS), un acteur clé dans la signature du statut particulier des personnels de l’Éducation.

Selon le représentant de la FSPE et du SNE, en privilégiant des négociations séparées, le Gouvernement prend le risque de fragmenter les accords sociaux.

« Le Gouvernement court le risque de signer trois protocoles d’accord avec d’un côté le SLECG, de l’autre côté la FSPE et le SNE et enfin avec le SNAESURS », a-t-il mis en garde, soulignant que cette démarche ne contribue pas à la résolution définitive de cette crise, mais il est en train de la déplacer voire l’exacerber.

En conséquence, la FSPE et le SNE maintiennent une position ferme quant à leurs revendications, d’autant plus que le président et la secrétaire générale du SLECG sont également des figures de proue de l’USTG, centrale syndicale qui a émis une note circulaire interdisant toute grève à ses affiliés jusqu’au 31 janvier 2025. Une consigne rejetée par la majorité des enseignants.

Pour la FSPE et le SNE, le mot d’ordre de grève reste maintenu tant que les points suivants ne sont pas satisfaits : la signature du statut particulier du personnel de l’éducation ; l’engagement des enseignants contractuels communaux non retenus ;

Déblocage des salaires et paiement des rappels des primes d’incitation et le paiement des primes de fonction des hauts cadres et responsables des structures déconcentrées.

Alhassane Fofana 

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