Crise au sein de l’éducation : Abdoulaye Barry sollicite l’implication de la coordination générale du mouvement syndical

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Ce lundi 1er décembre 2025, la crise qui menaçait le secteur éducatif ces dernières semaines a finalement éclaté. Plusieurs écoles du pays sont paralysées par la grève déclenchée le week-end par la Fédération syndicale des professionnels de l’éducation (FSPE) et le Syndicat national de l’éducation (SNE), malgré la désolidarisation du SLECG.

Dans l’optique de désamorcer une crise susceptible d’impacter gravement l’avenir des apprenants, le Secrétaire général de la Fédération syndicale des télécommunications (FESATEL) appelle la coordination générale du mouvement syndical guinéen à s’impliquer sans délai.

En sa qualité de président de la Commission de négociation de ce mouvement, Abdoulaye Barry dit espérer que son appel sera entendu afin de favoriser un échange constructif et fraternel.

« La grève déclenchée aujourd’hui par l’intersyndicale FSP-SNE nous concerne tous parce que ça concerne l’éducation. C’est quelque chose qui pourrait impacter beaucoup l’avenir de nos enfants. C’est pour cela, en ma qualité de président de la commission de négociation du mouvement syndical guinéen, j’interpelle la coordination générale du mouvement syndical guinéen de s’impliquer rapidement afin qu’une solution urgente soit trouvée pour la satisfaction des intérêts matériels et moraux des enseignants de Guinée. Nous ne pouvons pas rester à l’écart pour un sujet aussi sensible concernant les conditions de vie et de travail de nos syndiqués. Les enseignants sont syndiqués au niveau des centrales syndicales. C’est quelque chose qui nous inquiète beaucoup. J’espère bien que la coordination générale du mouvement syndical guinéen prendra toutes les dispositions nécessaires afin d’initier une réunion du mouvement syndical guinéen pour que nous échangeons par rapport à cette crise », a-t-il indiqué.

La grève déclenchée par les deux structures syndicales citées plus haut intervient après plusieurs jours de négociations infructueuses et de multiples avertissements, dont un avis de grève déposé le 1er septembre. Elles reprochent à l’État ce qu’elles qualifient de « négligence » face aux « revendications légitimes des enseignantes et enseignants de Guinée ».

Parmi les principaux points de discorde figure, notamment, la lenteur dans le processus de signature du Statut particulier de l’enseignant.

MohamedNana BANGOURA

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