PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Placé sous mandat de dépôt depuis le 3 janvier 2025, l’ex-directeur général des impôts, Mory Camara, a comparu ce jeudi 6 février 2025, devant la chambre de contrôle de l’instruction de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). Cette nouvelle audience portait sur la demande d’abandon des charges formulée par la défense du prévenu lors de l’audience précédente.
Au cours de l’audience, la chambre de contrôle a rendu une décision importante concernant les charges pesant sur Mory Camara.
En effet, l’instance judiciaire a ordonné l’annulation partielle de certains faits, notamment ceux liés au « dégrèvement », à la « complicité de détournement de deniers publics », à la « complicité d’enrichissement illicite », à la « complicité de blanchiment de capitaux » et à la « complicité de concussion ».
Toutefois, les charges les plus lourdes, telles que celles de « corruption », de « détournement de deniers publics », d’« enrichissement illicite», de « concussion » et de « blanchiment des capitaux », ont été maintenues à l’encontre de l’ex-patron des impôts.
En outre, sa demande de mise en liberté a été rejetée par la cour. Mory Camara est accusé d’avoir réduit de manière significative les impôts de certaines sociétés. Une action qui lui est reprochée dans le cadre de son poste de directeur général des impôts.
Selon les enquêtes, l’ancien responsable des impôts aurait permis à la société ASHAPURA de bénéficier d’une réduction de 800 milliards de francs guinéens à seulement 17 milliards, et à la société SMFG d’une réduction similaire, passant de 600 milliards de francs guinéens à 6 milliards. Ce qui représenterait des pertes colossales pour l’État guinéen.