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Le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi Youssouf Boundou Sylla, a procédé ce lundi 18 mars au lycée 1er de Matam, au lancement des premières épreuves du concours d’accès aux écoles techniques et professionnelles.
Dans son allocution, le numéro 2 du département en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a tenu à préciser que ce concours qui durera une semaine, est la continuité des réformes engagées depuis l’avènement du CNRD au pouvoir.
Poursuivant, il a fait comprendre que les futurs ouvriers qui sont en train de passer les examens sur toute l’étendue du territoire nationale, pourront participer activement et efficacement au processus de développement de l’économie nationale.
« Le concours d’entrée dans nos institutions d’enseignement technique et professionnel cette année, c’est la continuité des réformes que nous avons engagées depuis que nous sommes aux affaires, à travers notre plate-forme par laquelle l’ensemble de nos candidats ici se sont inscrits avec des numéros d’identification personnelle pour que nous puissions maîtriser nos effectifs. Comme vous le savez, nous faisons en sorte que les futurs ouvriers qui sont aujourd’hui en train de passer les examens puissent participer activement et efficacement au processus de développement de l’économie nationale. Si vous prenez le mont Simandou où il y a 100 mille emplois attendus, pour combler ce déficit, nous devons former les ouvriers qualifiés pouvant répondre aux besoins de ces entreprises minières impliquées. Simandou n’est pas le seul projet viable ou porteur. C’est dans l’esprit d’avoir la qualité au niveau de notre département que nous avons exigé un certain nombre de rigueur pour faire en sorte que ceux qui auront le concours puissent avoir un cursus permettant de renforcer leur propre capacité et être utile pour le développement de l’économie nationale. Les jeunes avaient des diplômes sans les cours pratiques nécessaires, les permettant d’avoir les crédits et être très forts pour pouvoir se prendre en charge ou être à la disposition des entreprises qui veulent développer l’économie nationale. Vous avez vu les nouveaux équipements qui sont arrivés, les CFP équipés et rénovés, d’autres sont en cours d’installation, pour d’autres il y a la formation des formateurs qui s’effectuent pour l’utilisation de ces équipements. Je suis sûr que dans un avenir proche, nous allons pouvoir mettre des ouvriers qualifiés à la disposition du secteur privé qui guide les filières et autres programmes que nous allons mettre à disposition pour accéder au marché d’emploi », a-t-il expliqué.
De son côté, le chef service examen concours scolaire au ministère de l’enseignement technique Sékou 2 Camara, a rassuré que toutes les dispositions sont réunies. Le concours se passe à 2 volets, il y a les écoles de type A, c’est à dire les candidats qui ont le BEPC, il y a aussi ceux qui ont le bac.
Selon lui, il y a plus de 25 mille candidats inscrits pour le concours d’entrée dans l’enseignement technique et de la formation professionnelle, pour cette année.
Au niveau Bac, on a les BTS et école nationale des arts et métiers (ENAM), pour le BEPC, c’est l’ENATEF (école nationale des eaux et forêts de Mamou), pour ne citer que celles-ci.
Les candidats affronteront ce lundi, les épreuves de français, mathématiques et physique.
Saidou Barry